Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin Maçonnerie
Cordage attaché d'un bout à un engin, et de l'autre à un
arrêt solide.
Un
hauban.
Hauban :
Ancien droit établi dans les marchés sur les marchandises des fourreurs.
Haubans : Marine
Substantif masculin pluriel [Du hollandais host, tête, et band,
lien, cordon, attache]
Gros cordages qui servent à étayer les mâts sur les côtés du navire, et dont on a fait ensuite des échelles pour servir à atteindre le haut de ces mâts. Il s'agit de les soutenir contre les mouvements du roulis, qui tendent à les renverser d'un bord sur le bord opposé, et contre les mouvements de
tangage, qui les feraient pencher de l'avant vers l'arrière, ainsi que de l'arrière vers l'avant. Les vaisseaux à
trois ponts ont jusqu'à neuf
haubans de chaque bord.
Haubans du grand mât ou grands
haubans.
Haubans d'artimon, de
hune, de
misaine, de
minots, de boute-dehors.
Haubans de beaupré :
Les balancines qui saisissent la vergue de civadière par le milieu.
Haubans de chaloupe :
Les cordages avec lesquels on saisit la chaloupe quand elle est sur le pont du navire.
Hauban :
Le
hauban. Plus l'
angle que fait le
hauban avec le mât est grand, plus grande est sa puissance.
Hauban :
Se dit également de tout cordage, en général, qui sert à
soutebnir la tête d'une
bigue ou autre objet analogue.
Porte-haubans :
Plate-forme extérieure, étroite, construite en cordages épais,
liée au bord par de petites courbes et chevillée sur la muraille,
à la
hauteur de la lisse du plat-bord. Le porte-hauban contribue à
l'appareil des mâts ; plus il est large, plus les
haubans ont d'épatement
et plus les mâts sont solidement tenus.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), pp. 108-109.