Charles-François-Nicolas Quentin Grade maçonnique. C'est le
templier. Il
y a plusieurs versions de ce grade ; celle adoptée en France
est extrêmement mitigée. Les
Templiers prétendent
tirer leur origine des solitaires de la Thébaïde,
thérapeutes
(médecins), chevaliers de la
Palestine et de l'
Aurore. Alexandre,
patriarche d'
Alexandrie, fut, dit l'instruction, un ornement de l'ordre.
Lorsqu'on leur demandait ce qu'ils prétendaient faire dans le
cours de leur vie, ils répondaient :
Aborkah eth Adonaï
bekol heth thamid the hillato bephi (je bénirai le Seigneur
en tout temps ; sa louange sera toujours en ma bouche) ; et :
Baabah
achallek him hehani (j'assisterai toujours les pauvres et les regarderai
comme mes
frères). Ils firent leurs vux entre les mains
de Simon,
patriarche de Jérusalem, vers le VIIème siècle
; vers le XIème, ils
initièrent grand nombre de vertueux
croisés, et fondèrent l'Ordre du
Temple. Au commencement
du
XIVème siècle, l'ordre fut aboli ; mais il s'est secrètement
perpétué jusqu'à nos
jours. C'est un grade d'élu.
Il y a un ordre du
Temple qui paraît s'être créé
et se soutenir sans le secours de la maçonnerie. A présent,
l'ordre a encore son grand-maître à
Paris. Il est très
répandu en Allemagne, en Suède.
Charles-François-Nicolas
Quentin, Dictionnaire maçonnique, ou Recueil
d'esquisses de toutes les parties de l'édifice connu sous le
nom de Maçonnerie, pp. 82-83.