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Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie

et des sociétés secrètes anciennes et modernes
François-Timoléon Bègue-Clavel
© France-Spiritualités™






PREMIÈRE PARTIE
Introduction


Appendice
A – Statistique universelle de la Franc-Maçonnerie (suite)

Signes extérieurs de la franc-maçonnerie. – Esprit de prosélytisme des maçons. – Proposition d'un profane. – Le cabinet des réflexions. – Description de la loge. – Places, insignes et fonctions des officiers. – Ouverture des travaux d'apprenti. – Les visiteurs. – Les honneurs maçonniques. – Réception du profane. – Discours de l'orateur : dogmes, morale, règles générales de la franc-maçonnerie, rites, organisation des Grandes-Loges et des Grands-Orients, etc. – Clôture des travaux d'apprenti. – Banquets. – Loges d'adoption. – Mme de Xaintrailles reçue franc-maçon. – Pose de la première pierre et inauguration d'un nouveau temple. – Installation d'une loge et de ses officiers. – Adoption d'un louveteau. – Cérémonie funèbre. – Réception de compagnon. – Réception de maître. – Interprétation des symboles maçonniques. – Les hauts grades. – Carré mystique. – Appendice : statistique universelle de la franc-maçonnerie. – Calendrier. – Alphabet. – Abréviations. – Protocoles. – Explication des gravures.


IV – Tableau des principales fondations maçonniques

      ALLEMAGNE.
Institut des écoles, fondé à Berlin, en 1819, par la Grande-Loge nationale d'Allemagne, pour l'entretien des fils et des veuves de francs-maçons. Cet établissement s'enrichit tous les ans du produit des dons que ne cessent de lui faire les maçons de toutes les loges de la Prusse. Les élèves qu'il a formés suivent, pour la plupart, des carrières libérales. – Hospice en faveur des pauvres et des orphelins, à Prague. – Maison de secours pour les femmes en couches, à Schleswig. – Bibliothèques publiques, à Berlin, à Presbourg, à Stettin, à Rosenbourg. – Séminaire normal pour l'éducation primaire, à Meiningen. – Ecoles publiques et gratuites, pour les enfants indigents des deux sexes, à Dresde. – Institution élémentaire du frère Liederskron, à Erlangen. – Etablissement au profit des veuves, Caisse de secours maçonnique, Ecoles du dimanche, Bibliothèque des loges, à Rostock. – Ecole dominicale des francs-maçons, pour l'éducation des enfants pauvres de francs-maçons, à Leipzig. – Caisse de secours pour les veuves de maçons, Comité pour l'enterrement des frères décédés dans l'indigence, fondés par la loge Apollon de la même ville. – Ecole primaire et école industrielle gratuites, établies par la loge la Véritable-Union, à Schweidnitz. – Institution de secours pour les veuves et les enfants orphelins de francs-maçons, à Gera, ondée par la loge Archimède à l'Union éternelle. – Institution du même genre à Goettingue, créée par les loges Augusta au cercle d'or, de cette ville, le Temple de l'Amitié, d'Heiligenstadt, et Pythagore, aux trois rivières, de Munden. – Autre, à Gustrow, fondé par la loge Phébus-Apollon, qui, en outre, a ouvert des écoles pour l'instruction et l'entretien des enfants pauvres de la ville, fils de maçons et de profanes. – Ecole du dimanche, pour l'instruction des jeunes ouvriers ; Caisse de pensions pour les veuves et les enfants de maçons ; Distribution gratuite de vêtements et de livres aux enfants pauvres, instituées par la loge aux Trois-Montagnes, à Freyberg. – Caisse de secours pour les veuves et les enfants de maçons, établie à Marienwerder, par la loge à la Harpe d'or. – Institution de bienfaisance de la loge Saint-Jean-l'Evangéliste, à Darmstadt. – Institution en faveur des veuves de maçons, créée en 1842 par la loge Isis, à Lauban.

ANGLETERRE.
Comité de bienfaisance. Ce comité a pour objet d'assister les francs-maçons dans la détresse. – Ecole royale des francs-maçons. Elle a pour but l'entretien et l'éducation des filles et orphelines de francs-maçons. – Institution maçonnique. Elle pourvoit à l'habillement, à l'éducation et à l'apprentissage des fils orphelins indigents de francs-maçons. Ces trois établissements, placés sous le patronage du souverain, disposent de sommes considérables, et étendent le bienfait de leur destination à un grand nombre de personnes. – Asile pour les maçons âgés et infirmes, Fonds royal maçonnique de bienfaisance, institutions qui adoptent des maçons indigents et leur assurent des pensions dont la moindre est de 250 fr., et la plus élevée de 1,200 fr. par année.

ÉCOSSE.
Infirmerie royale d'Edimbourg, construite en 1738 ; – Bourse d'Edimbourg, bâtie en 1753. Ces deux établissements sont dus en grande partie aux souscriptions des loges maçonniques de cette capitale.

ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
Banque maçonnique de l'Etat de New-York, à New-York, destinée à aider les francs-maçons qui ont besoin d'argent pour soutenir leur commerce. C'est une sorte de société de secours mutuels. – Ecole pour l'instruction des fils de maçons indigents, fondée par la Grande-Loge du Missouri. – Séminaire d'instruction pour les enfants orphelins de francs-maçons, fondé en août 1842 par la G.-L. du Kentucky. – Ecole des enfants de francs-maçons, ouverte au Bing Spring par la G.-L. de Tennessee en octobre 1842. – Asile pour les enfants orphelins de francs-maçons, créé le 08 novembre 1842 par la G.-L. de Géorgie.

FRANCE.
Maison centrale de secours, fondée à Paris par le Grand-Orient de France, le 21 mars 1840. Cette maison, dans laquelle les secours sont donnés de préférence en nature, est destinée à recevoir les maçons malheureux, pendant un temps déterminé, et à leur procurer du travail. L'idée première de cette institution appartient à la loge de Paris la Clémente-Amitié. – Association des maçons écossais. Le Suprême Conseil de France a présidé, le 27 décembre 1812, à la formation d'une société civile entre tous les maçons, dont l'initiative appartient au baron Taylor, déjà fondateur de la société des artistes dramatiques. Le but de l'association des maçons écossais est de créer et de constituer un capital dont les intérêts seront employés à soulager des maçons malheureux, et de préférence des membres de l'association. Chaque associé souscrit une cotisation annuelle de six francs. – Société de patronage pour les enfants pauvres de la ville de Lyon. Fondée en 1841 par neuf loges de cette ville : l'Asile du sage, les Chevaliers du Temple, la Candeur, les enfants d'Hiram, l'Equerre et le Compas, le parfait Silence, la sincère Amitié, Simplicité constance, Union et confiance, sur la proposition du frère César Bertholon. Cet établissement veille au développement intellectuel et moral des enfants pauvres, pourvoit à leur bien-être matériel, les place en apprentissage et leur fournit, suivant leur sexe, les instruments du métier qu'ils ont appris, ou une petite dot pour faciliter leur établissement. – La loge de Jeanne d'Arc, à Orléans, a récemment jeté les bases d'un asile pour les maçons voyageurs, qui seront logés et nourris jusqu'à ce que de nouveaux arrivants viennent les remplacer.

HAMBOURG.
Etablissements de bienfaisance pour le soulagement des pauvres non maçons, les loges distribuant directement leurs secours aux frères dans le besoin.

HOLLANDE.
Institut des aveugles, fondé en 1808, à Amsterdam, du produit d'une souscription des loges hollandaises. Les élèves sont admis à cette école, ou gratuitement, s'ils sont pauvres, ou eu payant pension, s'ils en ont le moyen. On leur enseigne la lecture, la grammaire, l'arithmétique, la géographie, l'histoire, la morale, la religion. La musique vocale et instrumentale, et divers métiers, tels que ceux de compositeurs d'imprimerie, de vanniers, d'empailleurs, etc., pour les garçons ; de lingères, de tricoteuses, etc., pour le filles, entrent égalemeut dans les objets de l'enseignement. L'administration de cet institut se compose de six membres, dont trois doivent être maçons.
      Ce bienfait n'est pas le seul que les malheureux ont reçu de la maçonnerie hollandaise. On compte que, dans le cours de moins de 50 années, les loges de ce pays ont distribué des secours qui s'élèvent à plus de 75.000 ducats (environ 900.000 francs).
      Beaucoup de loges ont fondé des bibliothèques considérables, qui se composent de livres sur les sciences, sur l'histoire et sur la franc-maçonnerie, et sont ouvertes à tous les maçons régnicoles ou étrangers qui se présentent.

IRLANDE.
Ecoles des filles orphelines de francs-maçons, à Dublin. Les élèves y sont logées, nourries, habillées et instruites. – Orphan institution, institution en faveur des orphelins, fondée à Limerick par la loge l'Union, n°13. – Orphan institution, établie à Cork par les loges de cette ville.

SUÈDE.
Maison de secours pour les jeunes orphelins, fondée à Stockholm, en 1753, du produit de collectes spéciales, faites dans les loges suédoises. Cette institution est fort riche. Elle a été dotée, en 1767, par le frère Boham, d'une somme de 130,000 fr. ; en 1778, d'une rente annuelle de 26,000 francs, par la reine de Suède, etc.




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