Vocabulaire des Francs-Maçons

Vocabulaire des Francs-Maçons - C
Calendrier maçonniq:. Il s'imprime tous les ans par les soins du G:. O:. de France ; il contient le nom maçonique de chaque mois, donne connaissance de la situation du G:. O:. dans sa composition et dans ses attributions générales, présente, par ordre alphabétique, l'état des loges et chapitres en activité, en instance, en suspension de travaux de tous les orients de l'Empire français, etc.

Canons. On appelle ainsi les verres. Charger les Canons, c'est remplir les verrres de vin ou de liqueur.
      Aligner les Canons, c'est les placer sur une même ligne.
      Ces locutions sont en usage dans les banquets.

Cantique. Chanson maçonnique.

Caractères maçonniq:. Caractères propres aux maçons et qui sont connus d'eux seuls.

Certificat. Attestation de loge que le porteur est digne de l'amitié et de la considérationdes loges qu'il peut visier, ou des maçons dont il réclame quelques services.

Chaîne. Former la chaîne, c'est lorsque tous les frères se réunissent en cercle, se tenant chacun par la main en signe d'union. A la fin de chaque assemblée d'apparat et surtout des banquets, tous les frères, les servants compris, forment la chaîne, et se donnent les uns aux autres le baiser de paix.

Chambre des Réflexions. C'est un lieu souterrain, entièrement peint en nois, avec quelques figures de dépouilles humaines, faiblement éclairé par une lanterne incrustée dans le mur, recouverte d'un transparent sur lequel on lit des pensées philosophiques et des sentences morales.

Chambre du Milieu. C'est la chambre des maîtres.

Charger. Voyez Canons.

Clandestin / Clandestine. Temple clandestin, réunion clanestne. C'est ainsi que les maçons réguliers qualifient les assemblées maçonniques qui ne sont point avouées par le Grand Orient.

Colonnes. Elles sont au nombre de deux dans l'intérieur du temple et s'étendent de l'occident à l'O:.
      Sur celle du Nord est incrustée la lettre initiale J.
      Sur celle du Midi, la lettre B.

Comité. Assemblée ou tenue de famille pour délibérer sur les affaires particulières de la loge.

Commission. Députation de frères chargés, par la loge, de remplir une mission quelconque, soit auprès d'une autre loge, soit auprès d'un ou plusieurs frères. Il y a aussi dans la plupart des loges une commission administrative permanente, qui souvent est composée de sept membres ; des cinq officiers dignitaires, du trésorier et de l'architecte-vérificateur. Elle s'occupe de tout ce qui est relatif à l'administration de la loge ; elle prend les renseignements nécessaires sur les profanes proposés et sur les frères pour qui on a demandé l'affiliation ; elle examine toutes les réclamations ; tous les projets ; elle fait son rapport sur ce qui veut un examen préalable, et exécute les décisions de la loge.

Compagnon. Deuxième grade de la maçonnerie.

Congé limité. Permission de s'absenter momenanément de la loge. Le frère qui obtient ce congé est, suivant les règlements particuliers de la loge, tenu ou dispensé de payer ses cotisations, ou partie d'icelles.

Congé indéfini. Ce congé ne s'accorde que dans les cas extraordinaires, soit d'une maladie, soit d'un voyage dont le terme ne peut être prévu ; mais pour l'obtenir il faut avoir payé ses cotisations exactement. Le congé indéfini exempte de toutes charges pendant sa durée.

Constitutions. Patentes que le G:. O:. délivre à une loge, après avoir fait inspecter ses travaux par trois officiers en exercice, s'être assuré de sa bonne composition, et avoir régularisé ses travaux par une installation solennelle.

Contributions. Elles ont lieu quand les dépenses excèdent les revenus de la loge, ou pour exercer un acte de bienfaisance.

Cordons. Les cordons indiquent les grades maçonniques qu'on a reçu régulièrement, ou la désignation de l'office dont on est chargé dans la loge.

Cotisation. Somme annuelle que les frères payent pour faire face aux dépenses des tenues, loyers, etc. Il est d'usage de la payer d'avance ou par trimestre ou par mois.

Couvreur. Les fonctions de ce frère sont de veiller à la sûreté du temple, et de n'en accorder l'entrée que l'ordre du vénérable.

Couvrir le Temple. C'est en fermer les portes après s'être assuré que les profanes en sont écartés.
      Lorsque le vénérable dit à un frère de couvrir le temple, c'est lui ordonner de sortir de la loge.

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