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Vocabulaire des Francs-Maçons

E. F. Bazot
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CHAPITRE XXV

Des Fautes

      Le vénérable, les deux surveillants et l'orateur, le secrétaire et le premier expert seront les commissaires-examinateurs nés de tout ce qui pourrait attaquer l'honneur d'un frère de quelque manière que ce soit.

      En l'absence d'un ou de plusieurs commissaires, le trésorier, le maître des cérémonies, le garde des sceaux, etc. seront appelés pour remplacer les commissaires absents.

      Il ne sera fait en loge aucune dénonciation pour des fautes graves.

      Lorsqu'un frère se trouvera obligé d'en dénoncer un autre, il s'adressera au vénérable et lui fournira les preuves de la Faute.

      Le vénérable recevra la dénonciation ; il assemblera ensuite les commissaires examinateurs et leur communiquera la dénonciation et les preuves de la Faute.

      Si elle est légère, ils appelleront le frère qui aura fait la dénonciation et l'engageront à s'en désister.

      Si la Faute est grave, ils appelleront le frère dénoncé et lui communiqueront la dénonciation et les preuves de la Faute, sans nommer le dénonciateur, ni le faire connaître de quelque manière que ce soit.

      Si le frère accusé convient de la Faute et qu'elle puise se réparer, ils lui ordonneront de la faire incessamment, et lui défendront de se présenter à la loge tant que la réparation ne sera pas faite.

      Si malgré leur défense, le frère se présente à la loge, le vénérable lui ordonnera de couvrir l'atelier.

      Si la Faute est de nature à ne pouvoir être réparée, ils ordonneront au frère accusé de rendre toutes les patentes qu'il aura, soit de la loge, soit du grand orient, et de donner sa démission.

      Si le frère refuse de rendre les patentes, on donnera avis aux loges que le frère N.... n'est plus membre de la loge.

      Si l'accusé demande à être jugé par la loge, les commissaires seront forcés d'y consentir.

      Dès cet instant le frère orateur se retirera de là commission, se réservant de donner ses conclusions dans la loge.

      Les autres commissaires feront alors les informations les plus exactes pour constater la faute ; le vénérable en instruira ensuite la loge et remettra toutes les pièces à l'orateur.

      La loge sera ensuite convoquée ad hoc et le frère accusé y sera entendu et jugé suivaht le mode prescrit par les règlements généraux.

      Si l'on a des plaintes à faire contre le vénérable, on s'adressera toujours au premier surveillant, qui assemblera ses collègues et y adjoindra le trésorier pour compléter le nombre prescrit.

      Si l'on a des plaintes à faire contre un surveillant, on s'adressera toujours au vénérable, qui assemblera ses collègues et y adjoindra également le trésorier.

      Lorsqu'un frère, pendant les travaux, donnera sujet de croire qu'il a eu. le dessein d'offenser ses frères, soit par ses actions, soit par ses discours, et qu'il sera dénoncé, il pourra s'expliquer, et, après l'avoir fait, il sers tenu de couvrir l'atelier.

      Sans que personne puisse parler, et sans que l'orateur donne ses conclusions, le scrutin sera consulté, pour savoir si le frère dénoncé est coupable ou non. Les boules blanches seront pour décharger le frère dénoncé, et les boules noires seront pour le déclarer coupable.

      Si le scrutin déclare que le frère est coupable, on ira une seconde fois au scrutin, sans parler et sans que l'orateur donne ses conclusions ; et la question sur laquelle on interrogera le scrutin, sera si le frère dénoncé mérite seulement de couvrir l'atelier pendant la tenue de l'assemblée. Les boules blanches seront pour que le frère couvre seulement l'atelier pendant la tenue de l'assemblée, et les boules noires seront pour une peine plus forte.

      Si les boules noires l'emportent, le frère dénoncé sera, dès cet instant, interdit jusqu'à ce que la loge ait porté une décision définitive, ce qui ne pourra jamais se faire dans la même assemblée.

      Si un frère refuse dans quelque occasion que ce soit, accusé ou non, de couvrir l'atelier sur l'ordre du vénérable, celui-ci fermera les travaux, et la planche du jour fera mention de cette clôture extraordinaire.

      Tout frère qui, par son refus de couvrir l'atelier, aura forcé le vénérable de fermer les travaux, sera, par le fait-même de la clôture, interdit pendant neuf mois, après lesquels il pourra se présenter à la loge, qui le rétablira dans ses droits ou prolongera l'exclusion autant qu'elle le jugera couvenable.




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