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Vocabulaire des Francs-Maçons

E. F. Bazot
© France-Spiritualités™






Vocabulaire des Francs-Maçons - L

Loge. Local dans lequel se réunissent les francs-maçons. Nom générique de toutes les assemblées maçonniques.

FIGURES ET DEVISES
Qui décorent les Loges

Première figure


Trois branches, l'une d'Olivier, l'autre de Laurier, la troisième d'Acacia.

Devise

Hic pacem mutuo damus, accipimus que vicissim.


Deuxième figure

Trois Coeurs réunis

Devise

Pectora jungit amor, pietas quo ligavit amantes.


Troisième figure

Trois personnages, la Force, la Sagesse, la Beauté.

Devise

Hic posuere locum, Virtus, Sapientia, Forma.

Loges de la Correspondance. On appelle ainsi toutes les loges régulières dépendantes du Grand Orient.
      Une loge particulière désigne ainsi les loges avec lesquelles elle a des rapports intimes d'amitié, soit par l'affiliation,soit par le dogme maç:. qu'elles ont adopté.

Loge générale. C'est une loge tenue au grade d'apprenti. Tous les frères indistinctement peuvent y entrer ; c'est pour cette raison qu'on l'appelle assemblée générale.

Loge d'Instruction. Les loges d'instruction doivent se tenir aussi souvent qu'il est possible ; elles sont consacrées à l'étude publique de la franche-maçonnerie, par des conférences sur les dogmes maçonniques, l'examen et la description des instruments, l'explication détaillée des tableaux des grades. Dans ces séances tous les discours maçonniques sont admis, toutes les idées développées, tous les doutes éclaircis, toutes les propositions examinées, discutées et résolues. Quand le vénérable et l'orateur sont éclairés et judicieux, une loge d'instruction est aussi intéressante que profitable.

Loge irrégulière. Elle se compose de maçons qui n'appartiennent à aucune loge régulière.
      Les Loges irrégulières, c'est-à-dire celles qui n'ont pas de constitutions maçonniquement légales, ne peuvent avoir aucune communication ni avec le Grand Orient, ni avec les loges qui en dépendent ; elles ne peuvent même s'établir dans les locaux maçonniques qu'il avoue.

Loge de Table.

Dispositions de cette loge

      La salle où se fait le banquet doit être située de façon qu'on ne puisse rien voir ni entendre de dehors. La table, autant que faire se pourra, sera en fer à cheval. La place du Vénérable est au sommet, et celle des surveillants aux extrémités.
      Le frère orateur se place en tête de la colonne du midi, et le frère secrétaire en tête de celle du nord ; l'Orient est occupé par les frères visiteurs, ou par des officiers se la Loge, s'il n'y a pas de visiteurs.

      Excepté les cinq officiers qu'on vient de désigner, personne n'a de place marquée, si ce n'est dans le cas où il y aurait des visiteurs décorés de grades supérieurs, et que l'Orient serait occupé par eux. On placerait les autres visiteurs en tête des colonnes.

      Quand chacun a pris sa place, il est à la volonté du Vénérable de porter la première santé ou d'attendre  qu'on ait mastiqué le potage, ou tel autre instant qu'il juge à propos. Quand il veut porter la première santé, il frappe un coup de maillet ; à l'instant les frères servants sortent de l'intérieur du fer à cheval, et se retirent à l'occident. (Il en est de même de toutes les santés.) Tout le monde cesse de mastiquer (manger). Le frère maître des cérémonies, communément, est seul en dedans du fer à cheval et vis-à-vis du V:., pour être plus à portée de recevoir ses ordres et de les faire exécuter : quelquefois il est placé à une petite table entre les deux surveillants. Le frère maître des cérémonies se lève, et le Vénérable dit :

      Frères premier et second surveillants, faites-vous assurer si nos travaux sont bien couverts.

      Chacun des surveillants s'assure de la qualité maçonnique de tous les individus qui sont sur les deux colonnes, en jetant les yeux sur eux et les reconnaissant pour Maçons.
      Le second surveillant dit au frère premier surveillant : Je réponds de ma colonne.
      Le premier surveillant dit : Très Vénérable, le frère second surveillant et moi sommes assurés des frères qui sont sur les deux colonnes.
      Le Vénérable dit : Je réponds aussi de ceux qui sont à l'orient. Frère couvreur, faites votre office.

      Pendant ce temps-là, les frères se décorent de leurs cordons ; il n'est pas nécessaire d'avoir de tablier.
      Le frère couvreur va ôter la clef de la porte qu'il ferme ; et dès ce moment, personne n'entre ni ne sort plus.
      Le second surveillant avertit le premier que les travaux sont couverts, celui-ci le dit à haute voix au Vénérable, qui frappe un coup de maillet, et dit : Mes frères, les travaux qui étaient suspendus reprennent vigueur.

Nota : Si avant de passer au banquet on les avait fermés, il faudrait les ouvrir de nouveau.

      Les frères premier et second surveillants répètent l'annonce ; après quoi le Vénérable dit : A l'ordre, mes frères.

Première Santé

      Le Vénérable dit : Frères premier et second surveillants, invitez les frères de l'une et l'autre colonne à se disposer à charger et aligner pour la première santé d'obligation.

      Les frères surveillants répètent l'annonce.

      Le Vénérable dit : Chargeons et alignons, mes frères.
      (Nota : Ce n'est que dès cet instant qu'on doit toucher aux barriques, sans cela la confusion se met dans les travaux.)

      Chacun se verse à boire comme il lui plaît. Si quelqu'un, par régime ou par goût, buvait de l'eau, rien ne doit le contraindre à changer son usage.
A mesure que chacun s'est versé à boire, il place son canon (le verre) un peu à droite de la tuile (assiette), à la distance du bord de la table, à peu près du diamètre de la tuile ; par ce moyen les canons se trouvent alignés en un instant.
      On aligne aussi les barriques et les étoiles sur une seconde ligne.
      Quand tout est aligné sur la colonne du nord, le second surveillant en avertit le premier, qui dit au Vénérable : Tout est aligné sur les deux colonnes.

      Le Vénérable dit : L'orient l'est également. Debout et à l'ordre, glaive en main.

      On se lève ; le drapeau est sur l'avant-bras ; les frères décorés des hauts grades le mettent sur l'épaule ; on tient le glaive (si on en a) ou un couteau de la main gauche, et on est à l'ordre de la droite.

      Si la table est en fer à cheval, les frères qui sont dans l'intérieur restent assis.

      Le Vénérable dit : Frères premier et second surveillants, voulez-vous bien annoncer sur vos colonnes que la première santé d'obligation est celle de S. M. l'Empereur et de son auguste famille ; nous joindrons à cette santé des voeux pour la prospérité de ses armes. C'est pour une santé aussi précieuse pour nous, que je vous invite à faire le meilleur feu possible. Je me réserve le commandement des armes.

      Les frères premier et second surveillants répètent l'annonce.

      Quand l'annonce est faite, le Vénérable dit : Attention, mes frères :

      La main doite aux armes.
      Haut les armes.
      En joue.
      Feu.
      Bon feu.
      Le plus vif de tous les feux.
      En avant les armes.
      Un, deux, trois.
      Un, deux, trois.
      Un, deux, trois.
      En avant.
      Un, deux, trois.


      Ensuite, on applaudit par la triple batterie et le triple vivat.

      Après quoi le Vénérable dit : Reprenons nos places, mes frères.

      Les surveillants répètent l'annonce.

      Tant que les travaux restent en vigueur, il est bien permis de continuer à mastiquer, mais on doit le faire en silence.


Seconde Santé

      Quelquefois, et c'est même le plus convenable pour la commodité de tout le monde, et pour ne pas interrompre le service, le Vénérable commande la seconde santé aussitôt que la première est portée.

      S'il ne juge pas à propos de la faire porter tout de suite, il est convenable de suspendre les travaux.

      Si le Vénérable a suspendu les travaux avant de proposer la seconde santé, il doit les mettre en vigueur ; s'ils y sont restés, il la commande tout de suite et dit : Frères premier et second surveillants, invitez, je vous prie, les frères de l'une et l'autre colonne à se disposer à charger et aligner pour la seconde santé d'obligation.

      Les frères surveillants répètent l'annonce.

      Le Vénérable dit : Chargeons et alignons, mes frères.

      Les surveillants annoncent quand tout est chargé et aligné, comme ci-dessus.

      Le Vénérable dit : Frères premier er second surveillants, la seconde santé d'obligation que j'ai la faveur de vous proposer, est celle de S. M. le roi des Espagnes et des Indes, grand maître de l'ordre ; de S. M. le roi de Naples et de Sicile, et de S. A. S. le prince Cambacérès, ses adjoints ; des Représentants particuliers du grand maître, des Officiers d'honneur et en exercice qui composent le G:. O:. de France. Nous y joindrons celle de tous les Vén:. M:. des Loges régulières et de leurs députés au Grand Orient, celle des Loges de la Correspondance, celle des Orients étrangers ; nous y joindrons enfin nos voeux pour la prospérité de l'ordre en général. Invitez, je vous prie, les frères de l'une et l'autre colonne à se joindre à moi pour faire le feu le plus maçonnique et le plus fraternel.

      Les surveillants répètent l'annonce.

      On tire la santé, et on y applaudit comme à la première.

      S'il y avait quelques-uns des frères dont la santé a été tirée, comme Officiers du Grand Orient de France, Vénérables de Loges régulières ou Députés de Loges, ces frères ont dû ne pas tirer la santé et se tenir debout ou assis ; et quand l'applaudissement est fini, ils demandent à remercier tous ensemble, l'un d'eux portant la parole. Pendant ce remerciement, les frères restent debout.

      Lorsqu'après avoir tiré la santé, ils ont fait leur applaudissement, la loge couvre cet applaudissement, qui est commandé par le Vénérable.

      Quand tout est terminé, le Vénérable frappe un coup de maillet, et dit : Mes frères reprenons nos places.

      Alors il est le maître de suspendre les travaux ou de les laisser en vigueur.


Troisième Santé

      Dans le moment que les surveillants jugent convenable, et surtout lorsqu'il ne doit pas se faire de service, le premier surveillant frapper un coup de maillet que répète le second, puis le vénérable.

      Aussitôt, le Vénérable dit : Que demandez-vous, frère premier surveillant ?

      Si les travaux sont suspendus, le premier surveillant prie le Vénérable de les remettre en vigueur, ce qu'il fait en ces mots : Mes frères, à la réquisition du frère premier surveillant, les travaux qui étaient suspendus reprennent vigueur.

      Les surveillants répètent l'annonce.

      Après cela, le premier surveillant frapper un coup de maillet qui est répété par le second, puis par le Vénérable, et dit : Très Vénérable, voulez-vous bien faire charger et aligner pour une santé que le frère second surveillant, le frère orateur et moi aurons la faveur de proposer.

      Le Vénérable fait charger et aligner comme aux précédentes santés. Quand il est informé que tout est en règle, il dit : Frère premier surveillant, annoncez la santé que vous voulez proposer.

      Le frère premier surveillant dit : C'est la vôtre, très Vénérable. Debout et à l'ordre, glaive en main, mes frères.

      La santé que le frère second surveillant, le frère orateur et moi avons la faveur de vous proposer, est celle du très vénérable qui dirige les travaux de ce respectable at:., et celle de tout ce qui peut lui appartenir ; nous vous prions de vous joindre pour faire le meilleur et le plus amical de tous les feux.

      Le second surveillant répète, et dit : La santé que le premier surveillant, le frère orateur et moi avons la faveur de proposer, etc.

      L'orateur répète la même annonce.

      Le frère premier surveillant dit : A moi, mes frères ; et commande l'exercice, ou en défère le commandement au second surveillant, comme il juge à propos : il fait faire l'applaudissement et le vivat.

      Pendant cette santé, le Vénérable reste assis : tous les frères sont restés debout et à l'ordre.

      Quand le vénérable s'est levé et a remercié, le premier surveillant dit : A moi, mes frères, et fait vouvrir l'applaudissement.

      Chacun reprend sa place.

      Le vénérable suspend les travaux quand il juge à propos, ou les laisse en vigueur.


Quatrième Santé

      Quelque temps après, le Vénérable remet les travaux en vigueur, s'ils n'y sont pas, et fait charger et aligner pour une santé.

      Quand tout est chargé et aligné, il propose la santé des frères premier et second surveillants. Le frère orateur et le frère secrétaire répètent l'annonce.

      Le Vénérable commande cette santé, tous les frères restent assis ; les surveillants seuls se lèvent et remercient. Le frère premier surveillant porte la parole.

      Le Vénérable fait couvrir l'applaudissement.


Cinquième Santé

      Le Vénérable commande ensuite, à l'instant qui lui paraît le plus convenable, la santé des frères visiteurs. Pendant cette santé, les visiteurs sont debout ; un deux remercie.

      Le Vénérable fait couvrir l'applaudissement.

      On joindra à cette cinquième santé celle des Loges affiliées ou correspondantes ; mais s'il n'y a ni visiteurs ni Loges correspondantes, alors on détachera de la sixième santé celle des officiers de la Loge. L'orateur portera la parole pour remercier.

      Nota : Après la santé des visiteurs, si quelques frères ont des cantiques à chanter, quelques morceaux d'architecture à lire, ils peuvent le faire en demandant la parole.

      Il est même à propos de chanter quelques-uns de ces cantiques moraux qui ont été faits sur le but de la Maçonnerie, et qui, chantés en chœur, portent dans l'âme une douce émotion, en célébrant les agréments et les avantages de l'union maçonnique.


Sixième Santé

      La santé des frères officiers et des membres de la Loge. On y joint celle des frères nouvellement initiés s'il y en a.

      Cette santé n'est portée que par le Vénérable, les surveillants et les frères visiteurs, s'il y en a ; les officiers et les membres de la Loge sont debour. Le frère orateur remercie pour les officiers, le plus ancien membre, pour les membres ; et l'un des initiés, s'il y en a, pour les autres.

      On couvre leurs applaudissements.


Septième et dernière Santé

      Enfin, le Vénérable prie le frère maître des cérémonies d'introduire les frères servants qui doivent apporter avec eux leurs drapeaux et leurs canons.

      Quand ils sont entrés et placés à l'occident, entre les deux surveillants, le Vénérable frappe un coup de maillet, invite à charger et aligner pour la dernière santé d'obligation.

      Les frères surveillants frappent chacun un coup de maillet, et font la même annonce.

      Le Vénérable dit : Chargeons et alignons, mes frères. (Chacun charge et aligne.) Quand le Vénérable est averti que tout est chargé, il dit : Debout et à l'ordre, glaive en main.

      Tout le monde se lève, donne un bout de son drapeau à ses voisins à droite et à gauche, prend de même un bout des leurs et les tient de la main gauche, ce qui n'empêche pas de tenir de la même main le glaive. Les frères servants font avec les surveillants la même chaîne, le frère maître des cérémonies étant au milieu d'eux.

      Alors le Vénérable dit : Frère premier et second surveillants, la dernière santé d'obligation est celle de tous les Maçons répandus sur la surface de la terre, tant dans la prospérité que dans l'adversité. Adressons nos vœux au Grand Architecte de l'Univers, poiur qu'il lui plaise de secourir les malheureux et conduire les voyageurs à bon port. Invitez, je vous prie, les frères de l'un et de l'autre colonne à s'unir à nous pour porter cette santé avec le meilleur de tous les feux.

      Les surveillants répètent.

      Ensuite le Vénérable entonne le cantique de clôture, dont on ne dit communément que ces deux couplets, et tous les assistants font chorus.

      Frères et compagnons
      De la Maçonnerie,
      Sans chagrins jouissons
      Des plaisirs de la vie.
      Munis d'un rouge bord,
      Que par trois fois le signal de nos verres,
      Soit une preuve que,d 'accord,
      Nous buvons à nos frères.
      Joignons-nous main en main,
      Tenons-nous ferme ensemble ;
      Rendons grâce au destin
      Du nœud qui nous rassemble,
      Et soyons assurés
      Qu'il ne se boit sur les deux hémisphères,
      Point de plus illustres santés,
      Que celles de nos frères.

      Le Vénérable tire la santé comme les précédentes ;

      On applaudit et on chante trois fois la dernière reprise.

      Le Vénérable frappe un coup de maillet que répètent les surveillants, et fait faire lecture de la planche des travaux du banquet, demande les observations et fait applaudir ; puis il fait demander s'il n'y a pas de propsitions intéressantes pour le bien de l'orde en général, et pour celui de la Loge en particulier.

      S'il s'en trouve, on les écoute et on y statue si elles sont courtes, sinon on les renvoie à la première assemblée.

      Ensuite le Vénérable fait aux surveillants les trois questions suivantes :

      D. Frère premier surveillant quel âge avez-vous ?

      R. Trois ans, Vénérable.

      D. A quelle heure sommes-nous dans l'usage de ferme nos travaux ?

      R. A minuit.

      D. Quelle heure est-il ?

      R. Il est minuit.

      Puisqu'il est minuit, et que c'est l'heure à laquelle les maçons ont coutume de fermer leurs travaux, frères premier et second surveillants, invitez-les frères de l'une et l'autre colonne à m'aider à fermer les travaux de la R:. L:. de                à l'O:. de            

      C'est un usage louable de se donner le baiser fraternel avant de se quitter.

      Le Vénérable le donne à son voisin à droite, et il lui revient à gauche.

      Puis il frappe trois coups e maillet quie les surveillants répètent, fait faire l'applaudissement et le vivat.

      Enfin il frappe un coup de maillet, et dit : Mes frères, les travaux sont fermés, retirons-nous en paix.

      Les surveillants frappent également chacun un coup de maillet et font la même annonce.

      Chacun quitte ses ornements et se retire.


Louftot et non Louveteau. En anglais, Lwton. Fils de maçon. Le Louftot jouit des avantages suivants :
      De pouvoir être reçu avant l'âge exigé pour les profanes.
      De ne point être sujet à l'examen des commissaires et à la formalité du scrutin ;
      D'être admis à la faveur de ne payer que moitié du prix des grades ;
      D'être adopté par la loge si son père éprouve des revers de fortune.

Lumière. Ce mot a plusieurs applications en maçonnerie.
      Recevoir la lumière, c'est être initié aux mystères maçonniques.
      Donner la lumière à un profane, c'est le recevoir maçon.
      L'an de la vraie lumière, ce qui s'écrit ainsi : L'an de la V:. L:., manière particulière et symbolique dont les francs-maçons se servent pour dater leurs actes.
      Dans le style figuré, fréquemment employé dans les discours et les écrits maçonniques, on donne au Vénérable le titre de première lumière, au premier et au second surveillant, ceux de seconde et de troisième lumière.




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