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Henri Cornélis Agrippa

Sa vie et son oeuvre d'après sa correspondance
Joseph Orsier
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LETTRE I
Henri Cornélis Agrippa à Landolphe.


Avignon, le 09 février 1509 (106)

      Je serais bien allé vous trouver à Lyon, mon cher Landolphe, mais les différents voyages que je viens de faire ont épuisé mes ressources. Nous sommes retenus à Avignon, où nous continuons à travailler jusqu'à ce que nous nous soyons procuré de nouveaux fonds qui nous permettront de partir. Mais, puisque vous me demandez des détails sur cette tragi-comédie qu'on appelle notre vie, je ne vous les marchande pas. Vous savez déjà qu'après la prise de la Citadelle Noire, prise à laquelle mes engins de guerre ont beaucoup contribué, nous avonsété préposés à la garde de la Vallée-Ronde. J'y allai donc avec Janot et là nous perdîmes beaucoup de temps, au péril de notre vie, péril renaissant chaque jour, la population qui nous entourait nous étant souverainement hostile. Nous nous décidâmes enfin à prendre une plus sage résolution (il s'agissait de surveiller les intérêts que vous connaissez) ; je partis donc à travers le Peniacum pour gagner de là Gérona.

      Vous m'aviez fait savoir que vous alliez à Barcinone. Enchanté de votre détermination, Janot prend la route de Barcinone pour des causes que nous n'ignorons ni l'un ni l'autre. Il me laisse dons seul de garde et se met en chemin. Il devait revenir vers le 15 juin, pensait-il (erreur de sa part), pour la fête de saint Jean-Baptiste. Il avait convié pour cette date à un grand festin le prieur du couvent de Saint-Georges avec un vieux franciscain dont il était l'ami intime, sans parler de beaucoup d'autres depuis longtemps engagés pour la fête. Vous a-t-il rencontré à Barcinone ? Qu'avez-vous fait ensemble ? Qu'avez-vous résolu ? Voilà ce que j'ai toujours ignoré jusqu'ici. Mais, par Hercule ! c'était bien heureux pour vous que vous fussiez loin du danger. Et cependant, tout heureux d'espérances dont j'attendais la réalisation, ne me doutant pas le moins du monde du malheur qui me menaçait, je vivais insouciant de l'avenir, au milieu de mes plus terribles ennemis. Je comptais sur le prochain retour de Janot. Le jour du banquet était arrivé et le soleil allait se coucher que Janot n'était pas encore de retour.

      Ai-je besoin de vous dire de quelles craintes j'étais assailli, de quels funestes pressentiments mon âme était pleine ! L'approche de la nuit augmentait encore nos terreurs. Bref, j'essaie de m'endormir. A peine avais-je fermé les yeux qu'un signal retentit au dehors. Le pont-levis est baissé, et l'économe de l'abbaye est introduit près de moi. Il veut aussi parler à Pérotte, appelle deux autres amis de Janot et nous révèle alors le danger qui nous menace. Les paysans sont partout soulevés ; Janot a été arrêté, enchaîné et conduit dans les montagnes ; deux de ses hommes ont été massacrés, le reste est prisonnier avec lui. Quant à vous, ajoute l'abbé, il faut sans tarder pourvoir à votre sûreté. Pas une minute à perdre. Tout à l'heure, si nous tardons, il va nous falloir en venir aux mains. Il s'agit de la vie, il n'y a pas à hésiter. Nous l'écoutions, cloués sur place par l'épouvante, terrifiés. Mon cœur ne battait plus ; mes genoux tremblaient sous moi ; mes membres étaient convulsivement secoués ; mes cheveux se dressaient sur ma tête et ma voix se mourait au fond de ma gorge. Que faire ? Où aller ? La frayeur nous ôtait la conscience de notre situation. Nous savions que la mort était là, près de nous, qu'un danger imminent était à notre porte ; mais nous restions là, stupéfiés, immobiles. Moi-même, qui ai traversé tant de difficultés, qui me suis débrouillé au milieu de tant d'intrigues et de désordres, moi qui ai mené tant d'affaires, je n'avais plus à moi une idée nette. Nous supplions l'Econome, qui nous avait prévenu du péril, de nous aider à l'écarter.

      L'Econome nous conseilla ou de nous enfuir secrètement par des chemins détournés ou de fortifier notre position et de résister courageusement à ces rustres séditieux jusqu'à ce que, découragés par notre résistance. les assiégeants se soient retirés, ou que le roi vienne à notre aide en comprimant la révolte. Fuir, mais les sentinelles des paysans gardaient toutes les issues ; – résister, c'était la mort : le nombre nous écraserait certainement et, d'ailleurs, nous n'avions ni munitions ni provisions. Il y avait à trois mille pas de là environ une vieille tour à demi ruinée, située dans les profondeurs d'une vallée marécageuse, non loin d'Arcona. Les montagnes, dans leurs inflexions, forment en cet endroit comme un golfe, et le sol est parsemé d'étangs défendus par des entassements impraticables de rochers. Au fond de cette gorge, sur une éminence, s'élève la tour dont l'accès est très difficile parmi les rochers et les marais. Le seul chemin qui pouvait nous y conduire était une sorte de sentier pratiqué dans les lagunes nu moyen de fascines disposées les unes près des autres. Cette ruine n'avait pour habitant qu'un pauvre hère dépendant de l'abbaye et qui gardait les viviers. L'Econome nous donne le conseil de l'occuper et de la fortifier. Ce projet nous plaît ; nous nous empressons de le mettre à exécution. Nous faisons nos bagages, réunissons le plus de vivres que nous pouvons et nous disposons le tout sur le dos de nos chevaux, avec les objets les plus précieux ou du moins les plus utiles que chacun de nous possédait. Nous nous armons du mieux que nous pouvons, et nous voilà partis à la suite de l'Econome qui nous engage dans un chemin inconnu. La nuit favorise notre évasion et nous arrivons sans encombre à la tour où nous déchargeons les chevaux, que nous confions ensuite à l'Econome. Nous tenions beaucoup à les sauver, et il s'acquitta fort habilement de cette mission. N'est-ce pas une bizarrerie du sort ? Quel changement subit de position ! Les braves soldats que nous étions naguère fuient aujourd'hui comme des chauves-souris, et, suprême ironie, c'était la nuit même où nous devions si bien fêter saint Jean-Baptiste ! Apollon n'avait pas encore montré à l'horizon son visage enflammé que mes paysans cernent la maison de Janot, l'assaillent de tous côtés, l'escaladent à l'aide d'échelles, brisent les portes à coups de hache, bouleversent tout, brisent tout, font enfin œuvre de paysans. Il va sans dire qu'ils volent aussi. Quelle fête ! Ils cherchaient de tous côtés les satellites de Janot, mais ne les trouvaient nulle part ; ils n'y étaient plus. Partis ! Nous avions laissé là, plongés dans le sommeil, une troupe de femmes et d'enfants qui ne pouvaient donner aucune indication sur notre retraite. Celui surtout qu'ils cherchaient avec opiniâtreté, c'était moi qu'ils appelaient l'Allemand. Car il était de notoriété publique que c'était grâce à mes stratagèmes et à mes inventions que la Citadelle Noire, qui, jusqu'ici, passait pour imprenable, était tombée entre nos mains. Je devenais ainsi responsable de la mort de tous ceux qui avaient été tués dans cette affaire ou de la perte de leur liberté. Voilà pourquoi cette foule se ruait, hurlante, pleine de colère et vomissant des menaces de mort.

      Il ne leur fallut pas longtemps pour deviner où nous nous étions réfugiés. Mais nous avions mis le temps à profit et nous nous étions empressés de barrer, au moyen de charrettes, de fascines et de terre amoncelées, le seul passage qui pût donner accès dans l'étroite gorge qui conduisait à notre tour. En outre, nous avions quelque confiance en nos armes, qui nous donnaient un certain avantage sur les arcs et les balistes de ces rustres. Comme nous nous y attendions, ils vinrent se heurter contre l'obstacle que nous venions de dresser. L'assaut n'étant plus possible, ils optent pour un siège, cernent la tour, posent partout des sentinelles. Ils vont nous réduire par la famine. Jugez combien notre situation était affreuse, seuls, au milieu de cette populace furieuse, ivre de vengeance et acharnée à notre mort. La mort, elle était partout autour de nous, et nous ne pouvions y échapper. Il ne nous restait plus que cette espérance, la seule qui reste aux malheureux, de ne plus espérer nous sauver. Nous ne redoutions aucunement un assaut rendu impossible par les défenses naturelles du lieu et celles que nous devions à nos propres efforts ; mais la faim allait venir, la faim qui allait nous forcer à tendre la gorge au couteau de nos ennemis.

      Dans ce honteux et déplorable état de choses, il se trouva pourtant quelques hommes du peuple, plus réfléchis ou déjà éprouvés dans les émeutes, qui désapprouvaient cette révolte contre un roi auquel ils ne demandaient pas mieux que d'obéir. Profitant de leurs bonnes dispositions, l'Abbé, que ce peuple vénérait, réunit un certain nombre de ces mutins à Arcona : il leur représente que c'est là une révolte ouverte contre l'autorité royale et qu'il faut bien y regarder avant de prendre un si grave parti. Il leur conseille de rendre la liberté à Janot et de nous laisser tranquilles ; mais ses efforts demeurent stériles. L'agitation des paysans est au comble ; ils s'excitent les uns les autres ; ils n'en veulent pas, disent-ils, au roi, mais à cet odieux tyran, à Janot, dont le despotisme est intolérable, la cruauté sans bornes. On leur a pris la Citadelle-Noire par trahison, et ils se répandent en accusations contre Janot, contre moi surtout, dont les infernales inventions ont amené la chute de leur place forte et de leur liberté. Nous sommes les âmes damnées de Janot ; c'est nous qui le poussons au mal ; c'est nous qui lui avons inspiré d'abuser de sa victoire. Ce n'est pas assez, ce n'est pas trop de tout notre sang pour expier de semblables forfaits. Maintenant qu'ils en ont appelé aux armes pour reconquérir la liberté, ce n'est pas sur quelques paroles mielleuses et trompeuses qu'il les déposeront. Ils ne méconnaissent pas l'autorité royale, mais ils veulent poser des conditions. Ils ne veulent plus de servitude, et ils sont déterminés à tout plutôt que de la souffrir davantage. Quant à notre liberté à nous et à celle de Janot, ils sont tous du même avis, que nous sommes en leur pouvoir, que personne ne nous en arrachera, et qu'ils savoureront leur vengeance jusqu'au bout. Nous voir libres, c'était pour eux comme une nouvelle menace, et ils avaient plus peur de nous vivants que d'insulter le roi lui-même. Et leur colère tournait à la frénésie. Ils s'enivraient de ces protestations. Le roi, disaient-ils, peut nous promettre tout ce qu'il voudra, mais il faut que ceux-ci meurent. Ceux qui avaient perdu quelques-uns des leurs à la prise de la Citadelle-Noire, jetaient encore des ferments de haine dans la foule ameutée.

      L'abbé, reconnaissant son impuissance, renvoya les révoltés après les avoir gardés très longtemps dans la nuit. Les jours s'écoulaient et nous en étions déjà à redouter plus les horreurs de la famine que les péripéties d'un assaut. Cependant le prudent et rusé Pérotte employait son temps à méditer une habile évasion. Il examinait scrupuleusement tous les lieux aux alentours, fouillant tous les angles des rochers, sondant toutes les anfractuosités, explorant tout de son regard obstiné et perçant. Un jour, qu'il avait escaladé la montagne, il constata que la vue donnait sur un lac qu'il reconnut pour être le Lac Noir et qui baignait le côté opposé à nous de cette montagne et s'étendait à quatre mille pas environ jusqu'à l'abbaye où il s'arrêtait. Il chercha et trouva un petit sentier que venait de révéler la fonte des neiges, y marcha du mieux qu'il put, y rampa, et finalement descendit dans la plaine et alla jusqu'au lac. A son retour, il nous raconta ce qu'il avait vu. Le malheur était qu'il nous fallait absolument un bateau pour traverser le lac, et nous n'en avions pas. Il s'agissait donc de trouver un moyen de prévenir l'abbé par lettre de nous envoyer, à un endroit désigné, l'embarcation demandée ; ce qui était fort difficile, toutes les issues étant soigneusement gardées par les assiégeants. Nous nous épuisions en projets de toute sorte, lorsque j'eus l'idée d'appeler l'enfant d'un villageois qui faisait paître les troupeaux. Après lui avoir barbouillé la figure avec le suc de certaines herbes et l'avoir revêtu d'un habit de mendiant, nous lui donnons un bâton creux dans lequel nous introduisons nos lettres, et nous l'envoyons de nuit, à travers le marais, perché sur un bœuf, par un gué de lui connu. Tout en nasillardant les prières habituelles aux mendiants, il traverse la foule des paysans, qui s'écartaient sur son passage, car je l'avais équipé de telle façon qu'il inspirait bien plus le dégoût que la pitié. C'est ainsi qu'il parvint à l'abbé, auquel il rendit compte de sa mission. Le lendemain il rentra chez nous avec une réponse. Joyeux de notre délivrance prochaine, nous passons toute la nuit à prendre nos dispositions, et, pour donner le change à nos ennemis, nous envoyons de temps à autre au milieu d'eux quelques bombes et nous allumons nos signaux comme pour les prévenir que nous étions toujours sur nos gardes. Puis, à une heure donnée, nous voilà tous, chargés de nos bagages, qui défilons en silence derrière Pérotte, qui nous guidait. Nous montons la colline escarpée, par une nuit sombre, où nous glissions à chaque instant sur les rochers, nous raccrochant aux aspérités qui nous ensanglantaient les mains et les jambes.

      Ce n'était pas un petit travail que cette escalade nocturne. Quand nous eûmes atteint le sommet, nous nous couchâmes sur la roche nue pour nous reposer jusqu'à ce que Pérotte, descendant de l'autre côté, eût été planter sur l'écueil désigné le signal de notre présence. C'était un morceau de toile blanche qui nous servait à cet effet. Ensuite nous nous mîmes à manger, tout en regardant autour de nous, dans la crainte d'être surpris. Vers quatre heures de l'après-midi nous voyons enfin se diriger vers nous deux bateaux pêcheurs dont les mâts étaient coiffés d'une sorte de bonnet rouge, comme il avait été convenu entre nous et l'abbé. Notre joie devient folle ; nous saluons de nos escopettes l'arrivée de la flottille. Pérotte nous conduit encore ; nous descendons lentement à travers des rochers vierges de tout pied humain et nous voilà dans la plaine, puis de là dans les barques, sauvés, heureux. Vers le soir, nous arrivons à l'abbaye. Notre évasion, comme je l'appris ensuite, fit sensation parmi les paysans qui ne savaient pas trop s'ils ne devaient pas croire à un fait surnaturel. Nous voyant miraculeusement échappés de leurs griffes, ils commencèrent à se méfier de nous avec plus de terreur encore qu'auparavant. Nous qui étions si redoutables par nos artifices et nos stratagèmes – et ils étaient payés pour les connaître – ne pouvait-il pas se faire que nous allions les surprendre par derrière avec des renforts que nous ne manquerions pas de chercher ? Ils ne pouvaient plus dormir dans cette inquiétude, et tous les jours quelque bande de ces révoltés se séparait du reste pour aller faire sa soumission au roi. Mais les fauteurs de la sédition, ceux qui avaient pillé les biens de Janot, qui l'avaient pris et le conservaient chargé de chaînes, qui croyaient fermement que leur salut futur était dans la mort de Janot, ceux-là restaient en armes, bien décidés à ne pas se soumettre. Ils ne voulaient pas rendre à Janot la liberté ; pour eux Janot vivant, c'était la proscription, la confiscation, l'exil, la mort. Qu'en est-il advenu depuis de tout cela ? Je n'en sais rien encore. Mais je reviens à ma personne. Vous le voyez, mesaffaires s'étaient relevées ; j'étais en sécurité et je vivais tranquille, n'ayant que cette inquiétude de ne rien recevoir de vous, ne sachant où vous étiez, où vous vous cachiez, en dépit de tous mes efforts, de toutes mes recherches pour retrouver vos traces.

      L'abbé me pressait de retourner à la Cour afin d'y réédifier ma fortune auprès de ce roi dont j'avais déjà éprouvé plus d'une fois l'affection et la munificence. Il y allait de mon intérêt, je le savais bien ; mais j'avais tout lieu de craindre que l'on ne m'employât encore à ces terribles et mystérieuses machinations dans lesquelles j'avais déjà couru tant de dangers. Cela me tourmentait de vous voir loin de moi, et je n'osais seul risquer ou tenter de nouveau l'ingratitude humaine. Sur ces entrefaites, le vieillard, dont je vous ai déjà parlé, Antoine Xanthus, revint me trouver, et actuellement il est encore chez moi. Ses conseils me donnèrent plus de hardiesse. Il m'excita vivement à voyager, à explorer des terres inconnues, à me mêler à de nouveaux peuples, à ouvrir toute grande ma voile au vent de la fortune ; je l'écoutai si bien qu'il fut obligé lui-même de modérer mon impatiente ardeur. Nous formâmes le projet d'aller en Espagne, puis de là en Italie, ce pays où nous avions au moins quelque chance de vous rencontrer.

      Quant à Xanthus (107), il m'accompagnait. Vers le sept décembre, escorté de mon vieil ami et d'Etienne, nous quittâmes l'abbaye pour nous diriger vers Barcinone, où nous espérions trouver quelqu'un qui nous dirait enfin ce que vous étiez devenu. Nous nous y arrêtons trois jours ; nous y demandons en vain de vos nouvelles ; puis nous partons pour Valence, où Comparatus Saracenus, philosophe et astrologue des plus habiles, ancien élève de Zacut, ne peut absolument nous renseigner sur ce qui vous intéresse. Après avoir vendu nos chevaux, nous prenons la mer, longeons les Baléares, dépassons la Sardaigne et voguons vers Naples. Mais tant de déceptions nous y attendaient, tant de nos illusions furent déçues, la fortune enfin nous fut si contraire que nous nous décidons à revenir en France. Nous nous rembarquons donc et nous voilà sur l'Adriatique, puis dans la Méditerranée et nous arrivons à Lyon, ville libre où nous sommes parvenus en très bon état.

      Voilà le récit des diverses aventures qui ont agité ma vie depuis que nous nous sommes séparés, depuis que vous m'avez quitté à la Vallée-Ronde. Je me suis efforcé d'être bref. Je vous en raconterai les détails de vive voix quand nous nous verrons à Lyon ou que vous viendrez vous-même à Avignon. J'ai d'ailleurs à vous communiquer un secret que j'ai mille peines à garder. Adieu.


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(106)  Cette lettre romantique est une véritable énigme de noms de localités, de personnages et de péripéties. Conf. dans Prost, tome II, p. 467, la lettre de l'académicien espagnol Don Manuel Milà y Fontanals sur les problèmes topographiques que soulève ce document d'Agrippa.

(107)  C'est le surnom d'un ami inconnu d'Agrippa qui avait pris ce surnom de Xanthus (le Xanthus de Lydie était un historien grec du Vème siècle av. J.-C.).




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