LETTRE XLIV
Au très illustre Prince duc de Bourbon, au noble général
de l'armée impériale en Italie,
Henri Cornélis Agrippa, salut.
Illustre Prince, l'affaire que Votre Altesse m'avait confiée demandait beaucoup de temps, mais j'ai pu déployer assez de zèle et de diligence pour la terminer rapidement. Si, sur quelques points, je n'ai pu agir suivant vos désirs et selon ma volonté, la faute ne doit pas m'en être attribuée, mais bien à la précipitation des événements et à la négligence des vôtres. Cependant l'affaire est maintenant dans un tel état que nos soins et notre temps ne sauraient avoir été entièrement perdus. Vous me pardonnerez donc, et voudrez bien considérer, non pas tant ce que j'ai pu que ce que j'ai voulu faire. Veuillez m'écrire le plus tôt possible ce que vous désirez que je fasse après cela, et, dès que j'aurai terminé de quelle manière, il me faudra diriger le reste des négociations. En attendant, je déploierai tous mes efforts, et j'en mourrai, ou je mènerai à bonne fin ce
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(1) Un d'Illins.