CHAPITRE IX DEUX MERVEILLEUX RITUELS
Construction du temple d'Amen-Ra
Quand devait avoir lieu la cérémonie de la Construction du Temple d'Amen-Ra, la Loge était ouverte comme de coutume, puis élevée
directement au troisième degré, en suivant la méthode abrégée, régulière et traditionnelle. L'Etoile flamboyante resplendissait au moment de l'ouverture, mais point de son plus vif éclat. Après les questions relatives à l'ordre du jour, le Vén:. frappait un c... qui recevait la réponse ordinaire, puis disait :
« FF
:. nous sommes réunis pour accomplir le plus grand de nos devoirs construire le
Temple du Grand Etre, du Grand Architecte, du Grand Géomètre, du Très-Haut. »
Comme il prononçait le premier de ces titres, tous les assistants portaient à leur front le dessus de la main droite ; à chacun des autres étaient faits les saluts appropriés, exactement ceux que nous connaissons maintenant. Restant dans la position du salut, le Vén
:.
continuait :
« Puissions-nous être jugés dignes de Le servir. »
Tous répétaient ces mots et chantaient solennellement en réponse :
« Puissions-nous être jugés dignes de Le servir. »
Les phrases suivantes étaient répétées de même :
Vén
:. Puisse notre travail être dirigé par Sa sagesse.
Tous. Puisse notre travail être dirigé par Sa sagesse.
1er Surv
:. Puisse notre travail manifester Sa beauté.
Tous. Puisse notre travail manifester Sa beauté.
Vén
:. Puisse notre travail trouver grâce à Ses yeux.
Tous. Puisse notre travail trouver grâce à Ses yeux.
Cette dernière sentence avait un sens plus étendu
que celui des termes anglais correspondants ; car elle comportait encore l'idée
que, si le Grand Etre
voyait le travail et l'approuvait, ll pourrait également
y être vu, resplendir dans ce travail et Se manifester.
Le Vén
:. disait alors :
« FF
:. préparons-nous en méditant pendant quelques minutes. »
A un signe de sa main l'Etoile flamboyante s'éteignait, laissant la Loge dans une complète obscurité. Chaque F
:. avait sa lampe allumée mais la lumière en était complètement cachée.
Contre le siège de chacun était fixé une sorte de douille ou de support fait pour recevoir sa lampe et, quand celle-ci était posée sur le support, son tube était orienté avec précision vers la facette correspondante de l'
autel central. Chaque
frère (ou sur) gardait toujours le même siège, et le verre coloré contenu dans le tube de sa lanterne ressemblait exactement au verre contenu dans la facette de l'
autel vis-à-vis de laquelle il se trouvait placé.