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Le côté occulte de la Franc-Maçonnerie

Charles Webster Leabeater
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CHAPITRE III – DÉCORATION DE LA LOGE
Les joyaux mobiles

Les trois joyaux mobiles sont l'équerre, le niveau et la perpendiculaire. Ils sont portés suspendus au cordon par les trois principaux officiers et sont alors nommés les insignes de leur grade. Ils sont mobiles, parce qu'ils sont transmis par le Vénérable et par les Surveillants à leurs successeurs, le jour où sont installés des officiers nouveaux. Le cordon était également en usage dans l'Egypte ancienne, mais il était plutôt arrondi, comme un collier, au lieu d'être allongé en pointe et de pendre sur la poitrine, comme on le porte aujourd'hui.

      L'équerre est en général considérée comme représentant la moralité, le niveau l'égalité, et la perpendiculaire la droiture ou justice. On voit que dans ce cas le nom de « square » (équerre) est donné exclusivement à l'outil et non à la figure géométrique. Dans sa Masonic Encyclopœdia, Kenning dit que l'équerre était souvent trouvée dans les églises, comme emblème des anciens constructeurs opératifs et qu'une équerre métallique d'une époque reculée, trouvée près de Limerick en Irlande, portait la date 1517 et l'inscription suivante :

      Je m'efforce de mener une vie aimante et sage – en me guidant sur le niveau et sur l'équerre.

      D'où l'on pourrait conclure que nos interprétations spéculatives étaient connues même à cette époque lointaine.

      Il y a encore la traduction d'une ancienne inscription persane que voici :

      Soumets-toi à l'équerre afin de servir ; une pierre qui peut trouver place dans le mur ne reste pas inutilisée.

      L'équerre est l'insigne du Vén:. ; elle indique la troisième Effusion d'énergie divine, venant du Premier Logos, première Personne de la Trinité ; elle a donc la même signification que le Mail:., l'instrument par lequel il gouverne. Le symbolisme du Mail:. est très profond ; pour l'expliquer, je dois attirer l'attention sur ce qui est probablement ici-bas le plus ancien de tous les symboles.

Figure 10

      Cette ligne allongée portant deux barres en croix a été, depuis d'innombrables millénaires, le signe particulier de l'Etre Suprême. La race des pygmées est sans doute la plus ancienne qui survive encore sur la terre ; or, celle-là même donne à son chef le symbole en question. Les personnes d'un certain âge se rappellent la sensation produite quand le célèbre explorateur Stanley, après son voyage en Afrique centrale pour retrouver le Dr Livingstone, nous parla, en revenant, des pygmées qui là-bas vivent dans les forêts. C'était la confirmation de ce qu'avait raconté, environ vingt-cinq ans plus tôt, un explorateur français, Du Chaillu, mais la véracité de ce dernier n'était pas admise par tout le monde antérieurement au rapport de Stanley.

      Ces pygmées sont un reste des anciens Lémuriens, dont ils offrent le type avec plus de pureté qu'aucun autre peuple. Les Lémuriens étaient jadis d'une taille gigantesque, mais à mesure que s'éteignait la race, leur stature se réduisit de plus en plus. Les bushmen africains représentent, eux aussi, des survivants de la même race, mais d'un sang fort mêlé ; il en est ainsi encore de ce que l'on appelle les aborigènes australiens, sauf que dans leur cas il y eut une très faible addition de sang aryen.

      Il y eut un temps où les pygmées étaient beaucoup plus répandus en Afrique qu'ils ne le sont aujourd'hui ; certains d'entre eux furent les premiers à entrer en Egypte à l'époque où se desséchaient en partie les marécages produits par la grande inondation causée par l'engloutissement de l'île de Poseidonis, quelque neuf mille cinq cents ans avant notre ère. Ils en furent chassés un peu plus tard par les nègres de la vallée du Nil. Mais cette race plus avancée se vit finalement dépossédée (et, je crois, jusqu'à un certain point absorbée) par les véritables Egyptiens quand ceux-ci revinrent dans leur patrie. Comme nous le disons dans le chapitre premier, les sages d'Egypte ayant prévu qu'il se produirait une grande submersion, la partie aryenne de la population égyptienne avait quitté le pays pour s'installer en Arabie, région montagneuse. A son retour, longtemps après la submersion, elle trouva les nègres nilotiques en possession de la contrée et il se produisit une très légère fusion des deux races ; d'où les vestiges de sang nègre que l'on trouve dans le type des anciens Egyptiens.

      Ces nègres nilotiques employaient aussi le même symbole, mais ils le modifièrent un peu : au lieu de croiser les deux barres (fig. 10 a), ils les disposèrent l'une au-dessus de l'autre, perpendiculairement à la tige verticale (fig. l0 b), ce qui donne la croix double encore en usage dans l'église grecque ; celle-ci la tient elle-même de l'église copte. En attendant, s'était produit un nouveau développement de ce symbole. Si nous réunissons par des lignes droites les extrémités des deux barre (fig. l0 c et d), nous obtenons la hache double – la hache de bataille à deux tranchants – qui fit son apparition lorsque l'on imagina d'emmancher cette arme. Ce fut dans bien des parties du monde l'insigne du chef ou du roi. Chez les Chaldéens par exemple, c'était l'emblème de Ramou, comme ils nommaient le Dieu Suprême, dont l'un des titres était le Dieu de la Hache.

      Même symbole chez les Aztèques, ce qui prouve leur lien avec l'Egypte. Ils représentaient leur souverain par ce symbole de la hache, qui était celui de Dieu, car leur chef était considéré comme le représentant de Dieu. Il existe encore en Afrique centrale des tribus où cette double hache occupe une hutte spéciale comme un grand chef.

      Tout récemment, d'importantes fouilles archéologiques ont été entreprises dans l'île de Crète ; parmi les objets découverts se trouve le symbole de la double hache qui, là aussi, représentait la Divinité (21). Dans les cours extérieures des temples du grand royaume de Knossos se trouvaient de nombreuses statues mais, pénétrait-on dans le Saint des Saints, il n'y en avait plus ; là était dressée la double hache, symbole de l'Etre Suprême ; elle s'appelait le Labrys. C'est l'origine du mot labyrinthe, car le premier labyrinthe fut construit afin qu'en son centre fût placé le symbole sacré, et l'accès en fut déguisé pour figurer la difficulté du chemin qui mène au Très-Haut. Les légendes du Minotaure, de Thésée et d'Ariane sont bien moins anciennes. Jusqu'à ces découvertes récentes, le mot grec labyrinthe était donné comme un vocable étranger dont la dérivation était inconnue.

Figure 11 - La double hache

      De la double hache est venue le Mail:. du Vén:. de la Loge, et celui-ci le tient parce qu'il représente, à son humble manière, la Divinité dans le symbolisme de la Loge. C'est un signe de gouvernement et le Vén:. le tient exactement comme le tenait jadis le premier des Pharaons. Aujourd'hui, la forme en est modifiée et prend souvent l'aspect d'un marteau de tailleur de pierres. Le nom de gavel (Mail:.) vient du mot gable (pignon) ; il appartient par conséquent à un objet de cette dernière forme plutôt qu'à l'antique double hache.

      En Egypte, la double hache représentait aussi Arouëris, premier nom donné à Horus ressuscité. Horus était appelé le Chef au Marteau parce que ce signe était quelquefois tracé en forme de marteau. Il existe encore un des vieux Mail:. égyptiens ; peut-être en subsiste-t-il d'autres dont le caractère n'a pas été identifié. Celui dont nous parlons appartient au C:.D:.T:.L:.V:.F:.M:. qui s'en sert actuellement dans Sa propre Loge. C'est le Mail:. employé en Egypte par Ramsès le Grand ; ravissant instrument en jade vert incrusté d'or. Le C:.D:.T:.L:.V:.F:.M:. possède encore un manteau porté par Ramsès dans ses fonctions de Maître de sa Loge ; j'ignore de quoi il est fait, mais il ressemble assez aux manteaux de plumes autrefois portés à Hawaï.

      L'équerre du Maître en chaire est, elle aussi, un insigne de gouvernement comme l'indique son emploi comme siège d'Osiris dans la Salle du Jugement, mentionné au chapitre premier (22). De ce siège, Osiris gouverne ou juge les âmes humaines qui lui sont amenées et décide si elles sont dignes de passer plus avant. D'où notre idée moderne d'agir avec équité, c'est-à-dire en observant à l'égard de notre prochain une justice parfaite.

      Dans le cas présent, la figure est le niveau du maçon opératif, angle de quatre-vingt-dix degrés servant à vérifier les côtés d'une pierre, à s'assurer qu'ils forment entre eux un angle droit et que par suite le mur élevé sur les pierres se tiendra perpendiculaire, inébranlable et fort. Dès lors, on comprend clairement la différence des deux genres d'équerre Il s'agit de la quadrilatérale quand nous disons que le compas domine l'équerre ; mais il s'agit de l'angle droit quand nous parlons de l'instrument avec lequel le Maître mesure et décide. Bien que le Vén:. possède ce symbole de l'équerre, il est en somme le Fils gouvernant et jugeant comme représentant du Père qui demeure au deuxième plan, nos Loges étant du type Christ ou Dieu Solaire.

      Les Egyptiens avaient un symbole dont la signification était extrême ; on le nommait la Flèche de Ra ; l'équerre du Vén:. et le Mail:. insigne de son office (figure 12) s'y trouvent réunis.

      Dans notre planche, les différentes parties sont séparées mais parfois elles sont unies ; on obtient alors l'effet d'une flèche ; d'où son nom de Flèche de Ra, le Dieu Solaire, appelé aussi Horus du Double Horizon, le Fils d'Osiris et d'Isis et cependant une réincarnation d'Osiris, Dieu dans l'évolution. La partie inférieure du dessin se rapporte à Sa descente dans la matière, l'équerre renversée signifiant la descente, et l'angle au-dessus symbolisant la caverne de la matière dans laquelle Il S'est enfoncé. L'équerre du haut veut dire qu'Il S'est élevé de nouveau ou qu'Il est ressuscité. Le symbole central – celui de la double hache – est celui du Dieu Suprême. L'ensemble forme donc un credo symbolique qui pour les auteurs du dessin affirmait leur foi dans la descente de la Divinité au sein de la matière et puis dans son ascension finale et triomphante : « Il est descendu ; Il est monté ». S'il fallait l'interpréter dans les termes de la symbologie chrétienne, nous pourrions y voir l'emblème du Christ crucifié, puis triomphant ; mais c'est aussi un emblème de toute la méthode évolutive.

      Ce dessin se trouve en bien des endroits. On le voit à Paris, au musée du Louvre, gravé sur une intaille chaldéenne de jaspe vert. Il se remarque également en Angleterre sur les murs de quelques églises très anciennes de Devonshire et de Cornwall, où il a dû être gravé par des Francs-Maçons errants qui bâtirent ces églises, car pour les Chrétiens orthodoxes l'emblème eût été inconnu.

Figure 12 - La Flèche de Ra

      Puisque nous parlons des symboles du Vén:., nous pouvons noter aussi les trois niveaux qui se trouvent sur son tablier à la place des trois rosettes. Ce ne sont pas de véritables niveaux, mais des figures formées d'une ligne perpendiculaire au-dessus d'une horizontale – un T renversé, tel que Tau renversé. Elles ont la même signification que la position érigée de la colonne du premier Surv:.. tandis que celle du deuxième Surv:. est couchée au moment où la Loge est ouverte, c'est-à-dire que la vie du Deuxième Logos, le Christ s'épanche. Non pas que la vie du Troisième Logos, représentée par la ligne horizontale ou par la colonne du deuxième Surv:. ait cessé de s'épancher (elle s'épanche sans arrêt tant qu'existe le monde extérieur), mais le deuxième Aspect du Divin épanche lui aussi sa vie, et cause l'évolution des formes vivantes. L'emblème se rapporte donc aux deux épanchements et montre que le Vén:. préside aux trois représentations.

      Le joyau du Vén:. de la précédente année ressemble à celui du Vén:. en activité en ce qu'il contient l'équerre, mais il comporte certaines additions importantes. En Angleterre, le premier était autrefois une équerre sur un quart de cercle, mais aujourd'hui c'est, gravée sur une plaque d'argent suspendue dans une équerre, la quarante-septième proposition du Livre I d'Euclide. Aux Etats-Unis, c'est une paire de compas avec une ouverture de soixante degrés sur un quart de cercle, avec un soleil au centre. Une application pratique en est faite partout dans les constructions, pour bâtir les murs à angle droit, etc., sous forme d'un triangle dont les côtés sont proportionnels aux nombres 3, 4 et 5, les deux premiers étant invariablement à angle droit. Selon Plutarque, un triangle de ce genre était souvent employé par les prêtres égyptiens qui le regardaient comme un symbole de la Trinité universelle ; Osiris et Isis étant les deux côtés perpendiculaires, et Horus leur produit, l'hypoténuse. Les extraits suivants, empruntés par le Lexicon du Dr Mackey à l'ouvrage de M. Jomard, Exposition du Système métrique des anciens Egyptiens (23), feront comprendre à quel point les Egyptiens se sont servis de cette figure :

      Supposons le triangle égyptien formé par des lignes égales à 300, 400 et 500, inscrit dans un cercle. L'hypoténuse sera le diamètre ; si de l'angle droit on abaisse une perpendiculaire sur l'hypoténuse et qu'on la prolonge jusqu'à la rencontre de la circonférence, cette corde sera représentée par le nombre 480, et les deux segments de l'hypoténuse par 180 et 320. Du pied de cette perpendiculaire, qu'on en mène une autre sur le petit coté, sa longueur sera égale à 144, et le petit segment, formé sur ce même côté, sera égal à 108. Toutes ces valeurs sont entières et sans aucune fraction, comme on peut s'en assurer en faisant le calcul : mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus remarquable.
      Le grand côté du triangle étant de 500 parties, on peut supposer que ces parties sont des coudées. Il représentera alors la base de la grande pyramide, et le grand côté de l'angle droit, son apothème ou 400coudées, c'est-à-dire le stade égyptien.
      Maintenant si l'on cherche dans mon tableau des mesures, le nombre de coudées égyptiennes compris dans le stade Babylonien et Hébraïque, on trouvera 320, précisément comme au grand segment de l'hypoténuse. Le stade de Ptolémée a 480 coudées ; c'est le nombre que nous avons trouvé pour la corde ou double perpendiculaire aboissée de l'angle droit.
      Doublez le nombre qui exprime le petit segment du diamètre, vous avez 360 coudées, valeur du stade de Cléomède de 240.000 à la circonférence. La perpendiculaire abaissée sur le petit côté (ou 144) étant doublée, l'on a 288 coudées, longueur du stade d'Archimède. Enfin, et pour qu'il ne manque aucune espèce de stade à cette énumération, doublez le petit segment formé sur ce même côté, et vous aurez 216, valeur précise du petit stade égyptien, celui d'Hérodote et d'Aristote, mesure qui a été employée dans l'Inde aussi bien qu'en Egypte.
      Quand on considère tous ces rapprochements si frappants, peut-on se défendre de l'idée que le triangle égyptien et ses dérivés sont la source commune de toutes les espèces de stades connus ?


      Le monde moderne doit à Pythagore la démonstration de la proposition, en général, que dans un triangle rectangle le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés élevés sur les deux autres côtés. Point intéressant : le Vén:. de la précédente année joue dans la Loge le rôle d'un témoin qui s'assure que tout est en ordre et qui juge de tout ; comme lui, un architecte vérifie la régularité de la construction par le triangle dont les côtés sont proportionnels aux nombres 3, 4 et 5. C'est encore ce Vén:. qui déclare « Sa lumière est toujours parmi nous » et affirme ainsi, avec son autorité finale, la présence du Divin, en ouvrant le L:. de la C:. S:..

      Le bijou du premier Surv:. est le niveau, emblème de l'égalité et de l'harmonie qu'il doit s'efforcer de faire régner parmi les FF:. dans la Loge ; mais, comme nous l'avons dit, c'est aussi un symbole de la deuxième Personne de la Trinité, le principe Christique universel, l'énergie vitale dans l'évolution. Les deux idées peuvent pourtant se concilier, car en Christ tous les hommes sont frères, toutes les vies faisant partie de la Grande Vie Unique dans laquelle nous avons l'être. L'égalité la plus parfaite doit régner dans la Loge, absolument comme nous voit Dieu, qui traite également tous les êtres et suivant les mêmes lois. Ce symbole comporte une interprétation additionnelle : il montre que les constructions élevées sur une base bien horizontale peuvent seules être fortes et solides.

      Le deuxième Surv:. a comme bijou la perpendiculaire. On y voit un emblème de la correction qui doit régner parmi les FF:. pendant le temps du repos, quand ils ne sont plus dans la Loge. Une conduite semblable en toute circonstance donne à l'existence un caractère de grâce et de beauté.

      Les autres officiers portent également des insignes de leurs fonctions. Les bijoux de l'Orateur, du Secrétaire, du Trésorier et du M:. des Cér:. sont respectivement un livre, des plumes croisées, des clefs croisées et des verges croisées, leur sens est évident. Dans la Maçonnerie Mixte, le premier Exp:. et le deuxième Exp:. ont chacun comme bijou une colombe, signifiant leur qualité de messagers ; mais dans d'autres Loges ils ont une équerre et un compas avec, au centre, pour le premier Exp:. un soleil et pour le deuxième Exp:. une lune. L'équerre et le compas doivent indiquer leurs qualités, c'est-à-dire la circonspection et la justice, car ils ont pour devoir de veiller à la sécurité de la Loge et à l'introduction des visiteurs.

      Une lyre, une bourse, des épées croisées et une seule épéeemblèmes qui s'expliquent d'eux-mêmes, sont respectivement les bijoux de l'Organiste, de l'Hospitalier, du Couvr:. et du Tuil:. Les servants ont pour insigne une corne d'abondance ; ils sont désignés par le deuxième Surv:., procurent les rafraîchissements nécessaires, reçoivent les cotisations et toutes sommes dues et se rendent utiles de toutes façons. La corne d'abondance, dit-on, doit leur rappeler qu'ils ont pour devoir de veiller à ce que les tables soient convenablement garnies et que chaque F:. reçoive ce dont il a besoin.


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(21)  La figure 11 est la reproduction (autorisée) d'une des illustrations de The Palace of Minos in Knossos, par Sir Arthur Evans.

(22)  Planche II (b).

(23)  Paris, 1817, in-fol., pp. 224, 225.




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