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Les Grands Initiés

Edouard Schuré
© France-Spiritualités™






LIVRE IV
MOÏSE – LA MISSION D'ISRAËL


II – INITIATION DE MOÏSE EN ÉGYPTE – SA FUITE CHEZ JÉTRO

Ramsès II fut un des grands monarques d'Egypte. Son fils se nommait Méneptah. Selon la coutume égyptienne, il reçut son instruction des prêtres, dans le temple d'Ammon-Râ à Memphis, l'art royal étant alors considéré comme une branche de l'art sacerdotal. Méneptah était un jeune homme timide, curieux et d'intelligence médiocre. Il avait une passion peu éclairée pour les sciences occultes qui le rendit plus tard la proie des magiciens et des astrologues de bas étage. Il eut pour compagnon d'étude un jeune homme d'un génie âpre, d'un caractère étrange et renfermé.

      Hosarsiph (52) était le cousin de Méneptah, le fils de la princesse royale, sœur de Ramsès II. Fils adoptif ou naturel ? On ne l'a jamais su (53). Hosarsiph était avant tout le fils du temple, car il avait grandi entre ses colonnes. Voué à Isis et à Osiris par sa mère on l'avait vu dès son adolescence en lévite, au couronnement du pharaon, dans les processions sacerdotales des grandes fêtes, portant l'éphod, le calice ou les encensoirs ; puis, dans l'intérieur du temple, grave et attentif, prêtant l'oreille aux orchestres sacrés, aux hymnes et aux enseignements des prêtres.

      Hosarsiph était de petite taille, il avait l'air humble et pensif, avec un front de bélier et des yeux noirs perçants, d'une fixité d'aigle et d'une profondeur inquiétante. On l'avait appelé « le silencieux », tant il était concentré, presque toujours muet. Souvent il bégayait en parlant, comme s'il cherchait les mots ou s'il craignait de dire sa pensée. Il paraissait timide. Puis soudain comme un coup de foudre sec, une idée terrible éclatait dans un mot et laissait derrière elle un sillon d'éclair. On comprenait alors que si jamais « le silencieux » se mettait à agir, il serait d'une hardiesse effrayante. Déjà se creusait entre ses sourcils le pli fatal des hommes prédestinés aux lourdes tâches ; et sur son front planait un nuage menaçant.

      Les femmes craignaient l'œil de ce jeune lévi, œil insondable comme le tombeau, et sa face impassible comme la porte du temple d'Isis. On eût dit qu'elles pressentaient un ennemi du sexe féminin dans ce futur représentant du principe mâle en religion en ce qu'il a de plus absolu et de plus intraitable.

      Cependant, sa mère, la princesse royale, rêvait pour son fils le trône des Pharaons. Hosarsiph était plus intelligent que Méneptah ; il pouvait espérer une usurpation avec l'appui du sacerdoce. Les Pharaons, il est vrai, désignaient leurs successeurs parmi leurs fils. Mais quelquefois les prêtres cassaient l'arrêt du prince après sa mort, et cela dans l'intérêt de l'Etat. Plus d'une fois, ils écartèrent du trône les indignes et les faibles pour donner le sceptre à un royal initié. Déjà Méneptah était jaloux de son cousin ; Ramsès avait l'œil sur lui et se défiait du lévi silencieux.

      Un jour la mère de Hosarsiph rencontra son fils dans le Sérapéum de Memphis, place immense, semée d'obélisques, de mausolées, de temples petits et grands, de pylônes trophéals, sorte de musée à ciel ouvert des gloires nationales, où l'on arrivait par une avenue de six cents sphinx. Devant sa royale mère, le lévi s'inclina jusqu'à terre et attendit selon l'usage qu'elle lui adressât la parole.

      – Tu vas pénétrer dans les mystères d'Isis et d'Osiris, lui dit-elle. Pendant longtemps je ne te verrai plus, ô mon fils. Mais n'oublie pas que tu es du sang des pharaons, et que je suis ta mère. Regarde autour de toi... si tu veux, un jour... tout ceci t'appartiendra !

      Et d'un geste circulaire elle montrait les obélisques, les temples, Memphis et tout l'horizon.

      Un sourire de dédain passa sur le visage de Hosarsiph, d'habitude lisse et immobile comme une face de bronze.

      – Tu veux donc, dit-il, que je commande à ce peuple qui adore des Dieux à tête de chacal, d'ibis et d'hyène ? De toutes ces idoles, dans quelques siècles une restera-t-il ?

      Hosarsiph se baissa, prit dans sa main une poignée de sable fin et la laissa glisser à terre entre ses doigts maigres, aux yeux de sa mère étonnée : – Autant que cela, ajouta-t-il.

      – Tu méprises donc la religion de nos pères et la science de nos prêtres ?

      – Au contraire ! j'y aspire. Mais la pyramide est immobile. Il faut qu'elle se mette en marche. Je ne serai pas un Pharaon. Ma patrie est loin d'ici.., là bas... au désert !

      – Hosarsiph ! dit la princesse avec reproche, pourquoi blasphèmes-tu ? Un vent de feu t'a apporté dans mon sein, et, je le vois bien, c'est la tempête qui t'emportera ! Je t'ai mis au monde et je ne te connais pas. Au nom d'Osiris, qui es-tu donc et que vas-tu faire ?

      – Le sais-je moi-même ? Osiris seul le sait ; il me le dira peut-être. Mais donne-moi ta bénédiction, ô ma mère, afin qu'Isis me protège et que la terre d'Egypte me soit propice.

      Hosarsiph s'agenouilla devant sa mère, croisa respectueusement les mains sur sa poitrine et courba la tête. Détachant de son front la fleur de lotus qu'elle y portait selon l'usage des femmes du temple, elle la lui donna à respirer, et voyant que la pensée de son fils resterait pour elle un éternel mystère, elle s'éloigna en murmurant une prière.

      Hosarsiph traversa triomphalement l'initiation d'Isis. Ame d'acier, volonté de fer, il se joua des épreuves. Esprit mathématique et universel, il déploya une force de géant dans l'intelligence et le maniement des nombres sacrés dont le symbolisme fécond et les applications étaient alors presque infinies. Son esprit dédaigneux des choses qui ne sont qu'apparence et des individus qui passent, ne respirait à l'aise que dans les principes immuables. De là-haut, tranquillement et sûrement, il pénétrait, il dominait tout, sans manifester ni désir, ni révolte, ni curiosité.

      Pour ses maîtres comme pour sa mère, Hosarsiph était demeuré une énigme. Ce qui les effrayait le plus c'est qu'il était entier et inflexible comme un principe. On sentait qu'on ne pourrait ni le courber ni le dévier. Il marchait dans sa voie inconnue comme un corps céleste dans son orbite invisible. Le pontife Membra se demandait jusqu'où monterait cette ambition concentrée en elle-même. Il voulut le savoir. Un jour, Hosarsiph avait porté, avec trois autres prêtres d'Osiris, l'arche d'or qui précédait le pontife dans les grandes cérémonies. Cette arche renfermait les dix livres les plus secrets du temple qui traitaient de magie et de théurgie.

      Revenu dans le sanctuaire avec Hosarsiph, Membra lui dit :

      – Tu es de sang royal. Ta force et ta science sont au-dessus de ton âge. Que désires-tu ?

      – Rien, hormis ceci. – Et Hosarsiph posa sa main sur l'arche sacrée que les éperviers en or fondu couvraient de leurs ailes étincelantes.

      – C'est donc pontife d'Ammon-Râ et prophète d'Egypte que tu veux devenir ?

      – Non : mais savoir ce qu'il y a dans ces livres.

      – Comment le saurais-tu, puisque personne hormis le pontife ne doit les connaître ?

      – Osiris parle comme il veut, quand il veut, à qui il veut. Ce que renferme cette arche n'est que la lettre morte. Si l'Esprit vivant veut me parler, il me parlera.

      – Pour cela que comptes-tu faire ?

      – Attendre et obéir.

      Ces réponses rapportées à Ramsès II augmentèrent sa défiance. Il craignit que Hosarsiph n'aspirât au pharaonnat aux dépens de son fils Ménepthah. Le pharaon ordonna, en conséquence, que le fils de sa sœur fût nommé scribe sacré du temple d'Osiris. Cette fonction importante comprenait la symbolique sous toutes ses formes, la cosmographie et l'astronomie ; mais elle l'éloignait du trône. Le fils de la princesse royale se livra avec le même zèle et une soumission parfaite à ses devoirs d'hiérogrammate, auxquels se rattachait aussi la fonction d'inspecteur de différents nômes ou provinces de l'Egypte.

      Hosarsiph avait-il l'orgueil qu'on lui prêtait ? Oui, si c'est par orgueil que le lion captif lève la tête et regarde l'horizon derrière les barreaux de sa cage sans même voir les passants qui le dévisagent. Oui, si c'est par orgueil que l'aigle retenu par une chaîne frémit parfois de tout son plumage et le cou tendu, l'aile ouverte, regarde le soleil. Comme tous les forts marqués pour une grande œuvre, Hosarsiph ne se croyait pas soumis au Destin aveugle ; il sentait qu'une Providence mystérieuse veillait sur lui et le conduirait à ses fins.

      Pendant qu'il était scribe sacré, Hosarsiph fut envoyé en inspection dans le Delta. Les Hébreux tributaires de l'Egypte qui habitaient alors le val de Gossen étaient soumis à de rudes corvées. Ramsès II reliait Pelusium à Héliopolis par une chaîne de forts. Tous les nômes de l'Egypte devaient fournir leur contingent d'ouvriers à ces travaux gigantesques. On chargeait les Beni-Israël des plus lourdes corvées. Ils étaient surtout tailleurs de pierre et briquetiers. Indépendants et fiers, ils ne se courbaient pas aussi facilement que les indigènes sous le bâton des gendarmes égyptiens, mais se redressaient en grommelant et quelquefois rendaient les coups. Le prêtre d'Osiris ne put se défendre d'une secrète sympathie pour ces intraitables « au col roide » dont les Anciens, fidèles à la tradition abramide, adoraient simplement le Dieu unique, qui vénéraient leurs chefs, leurs hags et leurs zakens, mais qui regimbaient sous le joug et protestaient contre l'injustice. Un jour, il vit un gendarme égyptien accabler de coups un Hébreu sans défense. Son cœur bondit ; il se jeta sur l'Egyptien, lui arracha son arme et le tua raide. Cet acte, commis dans un bouillonnement d'indignation généreuse, décida de sa vie. Les prêtres d'Osiris qui commettaient un meurtre étaient sévèrement jugés par le collège sacerdotal. Déjà le Pharaon soupçonnait un usurpateur dans le fils de sa sœur. La vie du scribe ne tenait plus qu'à un fil. Il préféra s'exiler et s'imposer lui-même son expiation. Tout le poussait dans la solitude du désert, dans le vaste inconnu, son désir, le pressentiment de sa mission, et par-dessus tout cette voix intérieure, mystérieuse, mais irrésistible, qui dit à certaines heures : « Va ! c'est ta destinée. »

      Au delà de la mer Rouge et de la presqu'île sinaïtique, dans le pays de Madian, il y avait un temple qui ne dépendait pas du sacerdoce égyptien. Cette région s'étendait comme une bande verte entre le golfe élamitique et le désert d'Arabie. De loin, au delà du bras de mer, on apercevait les masses sombres du Sinaï et son sommet dénudé. Enclavé entre le désert et la mer Rouge, protégé par un massif volcanique, ce pays isolé était à l'abri des invasions. Ce temple était consacré à Osiris, mais on y adorait aussi le Dieu souverain sous le nom d'Aelohim. Car ce sanctuaire d'origine éthiopienne servait de centre religieux aux Arabes, aux Sémites et aux hommes de race noire qui cherchaient l'initiation. Depuis des siècles déjà, le Sinaï et l'Horeb étaient ainsi le centre mystique d'un culte monothéiste. La grandeur nue et sauvage de la montagne se dressant toute seule entre l'Egypte et l'Arabie réveillait l'idée du Dieu unique. Beaucoup de Sémites venaient là en pèlerinage adorer Aelohim. Ils allaient séjourner quelques jours en jeûnant et en priant dans les cavernes et les galeries creusées aux flancs du Sinaï. Avant cela, ils allaient se purifier et se faire instruire au temple de Madian.

      C'est vers ce lieu que se réfugia Hosarsiph.

      Le grand prêtre de Madian ou le Raguel (surveillant de Dieu) s'appelait alors Jétro (54). C'était un homme de peau noire (55). Il appartenait au plus pur type de l'antique race éthiopienne, qui quatre ou cinq mille ans avant Ramsès avait régné sur l'Egypte et qui n'avait pas perdu ses traditions remontant aux plus vieilles races du globe. Jétro n'était ni un inspiré, ni un homme d'action, mais un grand sage. Il possédait des trésors de science entassés dans sa mémoire et dans les bibliothèques de pierre de son temple. Et puis c'était le protecteur des hommes du désert, Lybiens, Arabes, Sémites nomades. Ces éternels errants, toujours les mêmes, avec leur vague aspiration au Dieu unique représentaient quelque chose d'immuable au milieu des cultes éphémères et des civilisations croulantes. On sentait en eux comme la présence de l'Eternel, le mémorial des âges lointains, la grande réserve d'Aelohim. Jétro était le père spirituel de ces insoumis, de ces errants, de ces libres. Il connaissait leur âme, il pressentait leur destinée. Quand Hosarsiph vint lui demander asile au nom d'Osiris-Aelohim, il le reçut à bras ouverts. Peut-être devina-t-il sur-le-champ dans ce fugitif l'homme prédestiné à devenir le prophète des bannis, le conducteur du peuple de Dieu.

      Hosarsiph voulut se soumettre d'abord aux expiations que la loi des initiés imposait aux meurtriers. Lorsqu'un prêtre d'Osiris avait commis un meurtre même involontaire, il était censé perdre le bénéfice de sa résurrection anticipée « dans la lumière d'Orisis », privilège qu'il avait obtenu par les épreuves de l'initiation, et qui le mettait fort au-dessus du commun des hommes. Pour expier son crime, pour retrouver sa lumière intérieure, il devait se soumettre à des épreuves plus cruelles, s'exposer lui-même encore une fois à la mort. Après un long jeûne et au moyen de certains breuvages, on plongeait le patient dans un sommeil léthargique ; puis on le déposait dans un caveau du temple. Il restait là des jours, quelquefois des semaines (56). Pendant ce temps, il était censé faire un voyage dans l'Au-delà, dans l'Erèbe ou dans la région de l'Amenti où flottent les âmes des morts qui ne sont pas encore détachées de l'atmosphère terrestre. Là, il devait chercher sa victime, subir ses angoisses, obtenir son pardon et lui aider à trouver le chemin de la lumière. Alors seulement il était considéré comme ayant expié sou meurtre, alors seulement son corps astral s'était lavé des taches noires dont le souillaient le souffle empoisonné et les imprécations de la victime. Mais de ce voyage réel ou imaginaire, le coupable pouvait fort bien ne pas revenir, et souvent, quand les prêtres allaient réveiller l'expiateur de son sommeil léthargique, ils ne trouvaient plus qu'un cadavre.

      Hosarsiph n'hésita pas à subir cette épreuve et d'autres encore (57). Sous l'impression du meurtre qu'il avait commis, il avait compris le caractère immuable de certaines lois de l'ordre moral et le trouble profond que leur infraction laisse au fond de la conscience. Ce fut avec une entière abnégation qu'il offrit son être en holocauste à Osiris en demandant la force, s'il revenait à la lumière terrestre, de manifester la loi de justice. Lorsque Hosarsiph sortit du sommeil redoutable dans le souterrain du temple de Madian, il se sentit un homme transformé. Son passé s'était comme détaché de lui, l'Egypte avait cessé d'être sa patrie, et devant lui l'immensité du désert avec ses nomades errants s'étendait comme un nouveau champ d'action. Il regarda la montagne d'Aelohim à l'horizon, et pour la première fois, comme une vision d'orage dans les nuées du Sinaï, l'idée de sa mission passa devant ses yeux : Pétrir avec ces tribus mouvantes un peuple de combat qui représenterait la loi du Dieu suprême au milieu de l'idolâtrie des cultes et de l'anarchie des nations, – un peuple qui porterait aux siècles futurs la vérité scellée dans l'arche l'or de l'initiation.

      En ce jour-là et pour marquer l'ère nouvelle qui commençait dans sa vie, Hosarsiph prit le nom de Moïse qui signifie : le Sauvé.


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(52)  Premier nom égyptien de Moïse. (Manéthon cité par Philon)

(53)  Le récit biblique (Exode, II, 1-10) fait de Moïse un juif de la tribu de Lévi recueilli par la fille de Pharaon dans les roseaux du Nil, où la ruse maternelle l'avait déposé pour toucher la princesse et sauver l'enfant d'une persécution identique à celle d'Hérode. – Par contre, Manéthon, le prêtre égyptien auquel nous devons les renseignements les plus exacts sur les dynasties des Pharaons, renseignements aujourd'hui confirmés par les inscriptions des monuments ; Manéthon affirme que Moïse fut un prêtre d'Osiris. Strabon qui tenait ses renseignements de la même source, c'est-à-dire des prêtres égyptiens, l'atteste également. – La source égyptienne a ici plus de valeur que la source juive. Car les prêtres d'Egypte n'avaient aucun intérêt à faire croire à des Grecs ou à des Romains que Moïse était un des leurs, tandis que l'amour-propre national des Juifs leur commandait de faire du fondateur de leur nation un homme du même sang. Le récit biblique reconnaît d'ailleurs que Moïse fut élevé en Egypte et envoyé par son gouvernement comme inspecteur des Juifs de Gossen. C'est là le fait important, capital qui établit la filiation secrète entre la religion mosaïque et l'initiation égyptienne. Clément d'Alexandrie croyait que Moïse était profondément initié à la science de l'Egypte et de fait l'œuvre du créateur d'Israël serait incompréhensible sans cela.

(54)  Exode, III, 1.

(55)  Plus tard (Nombres, III. 1) après l'exode, Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse, selon la Bible, lui reprochaient d'avoir épousé uns Ethiopienne. Jétro, père de Séphora était donc de cette race.

(56)  Des voyageurs de notre siècle ont constaté que des fakirs hindous se sont fait enterrer après s'être plongés dans le sommeil cataleptique en indiquant le jour précis où on devait les déterrer. L'un d'eux, après trois semaines d'ensevelissement, fut retrouvé vivant, sain et sauf.

(57)  Les sept filles de Jétro dont parle la Bible (Exode, II, 16-20) est évidemment un sens symbolique comme tout ce récit qui nous est parvenu sous une forme légendaire et tout à fait popularisée. Il est plus qu'invraisemblable que le prêtre d'un grand temple fasse paître ses troupeaux par ses filles et qu'il réduise un prêtre égyptien au rôle de berger. – Les sept filles de Jétro symbolisent sept vertus que l'initié était forcé de conquérir pour ouvrir le puits de la vérité. Ce puits est appelé dans l'histoire d'Agar et d'Ismaël « le puits du Vivant qui me voit ».




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