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Sepher Yetsirah

Le Livre de la Formation
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INTRODUCTION

      Les textes susceptibles d'être utilisés pour une étude de l'ésotérisme judéo-chrétien et la pénétration des divers sens des livres de l'Ancien Testament, sont relativement nombreux. Une bonne partie d'entre eux n'ont jamais été traduits dans une langue moderne ; pour d'autres, les traductions existent mais sont devenues rares et à peu près inaccessibles pour les chercheurs à qui leur situation géographique ou le manque de temps, interdit de travailler dans une grande bibliothèque. Nous pensons donc rendre service à plusieurs en publiant ici, de temps à autre, des traductions de textes choisis parmi les plus importants et aussi, faute de place, parmi les plus courts.

      Nous publions aujourd'hui une traduction inédite du Sepher Ietsirah ou Livre de la Formation. C'est un exposé cosmologique retraçant la formation du monde par les lettres hébraïques et établissant les correspondances de celles-ci avec les directions de l'espace, le zodiaque, les planètes et la constitution de l'homme. A cet égard, on peut dire que ce texte compte parmi les plus importants qui soient parvenus jusqu'à nous. On remarquera, qu'en divers passages, il fait appel au symbolisme du dessin et à celui de la construction.

      Traditionnellement, le Sepher Ietsirah est attribué à Abraham, c'est-à-dire qu'on rapporte la source de son enseignement à l'origine même de la tradition sémitique. Historiquement, on peut situer sa rédaction entre le IIIème et le VIème siècles de notre ère. Il se range au nombre des textes spéculatifs les plus anciens qui existent et sont rédigés en hébreu. Paul Vulliaud a consacré au Sepher Ietsirah le chapitre VI de sa Kabbale juive, et M. G. G. Scholem en a traité succinctement au chapitre II de son livre, traduit en français sous le titre Les grands courants de la Mystique juive.

      Il existe du Sepher Ietsirah plusieurs recensions de longueurs différentes. L'une d'elles a été traduite en français par Mayer Lambert en 1891, une autre par la Comtesse Calomira de Cimara en 1913.

      La traduction que nous présentons ici est faite sur la recension – que nous croyons pouvoir considérer comme l'une des plus correctes publiée en hébreu par J. S. Rittangelius, à Amsterdam, en 1642, avec une traduction latine et des commentaires. Le traducteur français s'est astreint à la plus rigoureuse littéralité et a donné un décalque du texte hébreu dans toute la mesure possible, se refusant à tout essai de clarification qui ne serait, en la circonstance, qu'une interprétation individuelle.

(N.D.L.D.)




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