Vocabulaire des Francs-Maçons - V
Vénérable. C'est le premier officier dignitaire de la loge. (
Voir ses fonctions aux règlements ci-après.)
Visiteur. Un
frère visiteur est un maçon étranger à la loge dans laquelle il se présente. On le reçoit ordinairement avec
distinction, après s'être assuré de sa régularité.
Vivat, Vivat, semper Vivat. Cri de joie dont les francs-maçons du
rite moderne font usage dans leurs cérémonies.
Voûte d'acier. Cérémonial particulier à la franche-maçonnerie, en tenant élevée la pointe du
glaive ou épée, et en la joignant vis-à-vis celle du
frère qui est de l'autre côté, de manière que cette réunion de
glaives ou
épées nues, forme, à peu près, une voûte sous laquelle on fait passer les
frères que l'on veut honorer d'une manière distinguée.
Le
jour que l'on installe le nouveau vénéérable, on le fait passer sous la
voûte d'acier, pour parvenir à l'
autel ; et, au moment qu'il fait sa promesse, chaque
frère agite légèrement la pointe de son
épée contre c elle de son voisin.
Nota : Dans les loges écossaises, l'installation du nouveau
vénérable se fait avec un cérémonial particulier.
Lorsque l'on annonce au
vénérable qui préside les travaux que le
frère qui doit le remplacer demande l'entrée du temple, il invite un maître des cérémonies à se faire accompganer de cinq
frères munis d'étoiles et du porte-drapeau, et de se transporter dans les parvis du temple, pour y recevoir le nouveau
vénérable.
Les
frères revêtus des hauts grades, ou à leur défaut les maîtres, forment la
voûte d'acier : tous les autres
frères se placent par derrière et forment la chaîne.
Tout étant ainsi disposé, l'ancien
vénérable quitte le fauteuil. Un maître des cérémonies l'accompagne jusqu'à la
voûte d'acier, où il entre. Au même instant, le nouveau
vénérable entre également sous la voûte par l'occident : l'ancien
vénérable lui fait le signe d'apprenti, lui donne les mots et attouchements des trois premiers grades, et l'accolade fraternelle ; puis le conduit à l'
autel, où il lui remet le
maillet, après avoir rempli les formalités d'usage.
Les deux maîtres des cérémonies n'entrent point sous la
voûte d'acier ; ils restent à chaque bout pour
fermer la chaîne.
Pendant cette cérémonie, les
frères qui forment la
voûte d'acier, agitent leurs
glaives ; ceux qui forment la chaîne, chantent un
cantique analogue à la circonstance.
Ce cérémonial est infiniment imposant, lorsqu'il est bien exécuté.
Voyages. On donne ce nom à une partie des épreuves que l'on fait subir au récipiendaire. Faire les
voyages, c'est parcourir figurément les quatre parties du monde.
Vraie Lumière. Lumière maçonnique.
FIN DU VOCABULAIRE