Dictionnaire M. Bescherelle
Besançon,
Vesontio, chef-lieu du département du
Doubs, sur le
Doubs, à 350 km au sud-est de
Paris (399 par
Dijon) ; 46.756 habitants.
Archevêché,
église consistoriale
calviniste, cour impériale ; trinbunal de première instance et de commerce ; académie universitaire, faculté des lettres et des sciences, lycée. Chef-lieu de la 7ème
division militaire ; place fort, citadelle (ouvrage de
Vauban) ; école d'artillerie. Beau pont, belle
cathédrale gothique,
églises diverses ; ancien palais de Granvelle ; riche bibliothèque ; musée
Pâris et musée d'antiquités, sociétés savantes. Restes d'antiquités. Fabriques de bas, tapis de pied, bleu de Prusse et bleu céleste ; horlogerie, chapellerie, distillerie ; raffinerie impériale de poudre et de salpêtres, etc. Commerce actif, surtout avec la
Suisse, l'
Alsace et le midi de la France. Patrie de Dunod, J.-B. Bullet, Mairet,
Pâris, Chifflet, Nonotte, Suard, Charles Nodier, Victor Hugo.
Vesontio, l'une des plus importantes cités des
Séquanais, se soumit à César en l'an 58 av. J.-C. Métropole de la
Grande Séquanaise sous l'empire romain ; dévastée en 456 par les Burgundes, en 937 par les Hongrois ; ville impériale de 1184 à 1648 ; réunie à l'Espagne en 1648 et depuis lors capitale de la France-Comté. Prise par
Louis XIV en 1668, elle appartient à la France depuis 1674, ainsi que toute la province. Un parlement y avait été établi en 1668 et une université en 1676.
Besançon fut vainement assiégée par les Autrichiens en 1814.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 226.