Dictionnaire M. Bescherelle
Mythologie
Fille de
Créon, roi de Thèbes, et femme d'
Hercule, qui la tua dans un accès de fureur.
Mégare : Mythologie
Mégare, fils de Jupiter et d'une nymphe sithnide, se sauva du
déluge de
Deucalion en atteignant à la nage le sommet d'une haute
montagne. Il était guidé par les cris d'une bande de grues, d'où ce mont s'appela
Géranien, du grec
grue.
Mégare : Géographie
Ville de la Grèce, capitale de la
Mégaride, située près du golfe Saronique, fondée vers 1131 av. J.-C. n'offre plus aujourd'hui qu'un monceau de ruines. Elle avait 12.000
âmes. Euclide et Stilphon y fondèrent
l'école philosophique
mégarienne.
Mégare l'Hybléenne :
Ville voisine du mont Hybla, dans la
Sicile orientale, avait été
fondée par une colonie de
Mégariens, en l'an 728 av. J.-C. Détruite
de fond en comble par Gélo, roi de
Syracuse, elle se releva ; mais ayant voulu, en l'an 214 av. J.-C., résister aux Romains, elle fut prise et pillée. Deux siècles après, elle n'existait plus.
Mégare :
Ville d'
Epire, vers le sud, dans la Molosside.
Mégare :
Ville de Thessalie, au nord, sur les confins de la Macédoine.
Mégare :
Ville d'
Illyrie.
Mégare :
Ville de Syrie, au nord, sur les confins de la
Cilicie.
Mégare :
On appelait aussi de ce nom un quartier de Carthage.
Mégare : Antiquité grecque
Substantif masculin
Se dit en général d'un grand temple.
Se dit particulièrement d'un endroit où l'on
immolait les porcs pendant les Thesmophories.
Mégare : Fossile
Pierre remplie de coquilles fossiles.
Pierre de
Mégare.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 476.
Pierre Commelin Mégare, fille de
Créon, roi de Thèbes, et femme d'
Hercule, avait été accordée à ce héros en récompense du secours qu'il avait porté à
Créon contre Erginus, roi d'Orchomène. Pendant la descente d'
Hercule aux Enfers, Lycus voulut s'emparer de Thèbes, et forcer
Mégare à l'
épouser.
Hercule revint à propos, tua Lycus et rétablit
Créon.
Junon, indignée de la mort de Lycus,
inspira à
Hercule une violente fureur dans un accès de laquelle il tua
Mégare et les
enfants qu'il avait eus d'elle.
Suivant une autre tradition, il ne tua que ses
enfants, répudia, dans la suite,
Mégare, dont la
vue lui rappelait sans cesse le souvenir de sa fureur, et la fit
épouser à son neveu
Iolas. La démence du héros a fourni à Euripide le sujet de sa tragédie
d'
Hercule furieux.
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, p. 276.