Vous êtes ici : Religions, fois & philosophie | BIBLE | Bible Louis Segond | Cantique

Bible Louis Segond

© France-Spiritualités™






ANCIEN TESTAMENT – LIVRES POÉTIQUES
CANTIQUE

Cantique 1

1.1 : Cantique des cantiques, de Salomon.
1.2 : Qu'il me baise des baisers de sa bouche ! Car ton amour vaut mieux que le vin,
1.3 : Tes parfums ont une odeur suave ; Ton nom est un parfum qui se répand ; C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.
1.4 : Entraîne-moi après toi ! Nous courrons ! Le roi m'introduit dans ses appartements... Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi ; Nous célébrerons ton amour plus que le vin. C'est avec raison que l'on t'aime.
1.5 : Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
1.6 : Ne prenez pas garde à mon teint noir : C'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, Ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée.
1.7 : Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, Où tu fais paître tes brebis, Où tu les fais reposer à midi ; Car pourquoi serais-je comme une égarée Près des troupeaux de tes compagnons ? –
1.8 : Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, Sors sur les traces des brebis, Et fais paître tes chevreaux Près des demeures des bergers. –
1.9 : A ma jument qu'on attelle aux chars de Pharaon Je te compare, ô mon amie.
1.10 : Tes joues sont belles au milieu des colliers, Ton cou est beau au milieu des rangées de perles.
1.11 : Nous te ferons des colliers d'or, Avec des points d'argent. –
1.12 : Tandis que le roi est dans son entourage, Mon nard exhale son parfum.
1.13 : Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, Qui repose entre mes seins.
1.14 : Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne Des vignes d'En Guédi. –
1.15 : Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes. –
1.16 : Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable ! Notre lit, c'est la verdure. –
1.17 : Les solives de nos maisons sont des cèdres, Nos lambris sont des cyprès. –


Cantique 2

2.1 : Je suis un narcisse de Saron, Un lis des vallées. –
2.2 : Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles. –
2.3 : Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais.
2.4 : Il m'a fait entrer dans la maison du vin ; Et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour.
2.5 : Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes ; Car je suis malade d'amour.
2.6 : Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse ! –
2.7 : Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. –
2.8 : C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.
2.9 : Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis.
2.10 : Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
2.11 : Car voici, l'hiver est passé ; La pluie a cessé, elle s'en est allée.
2.12 : Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
2.13 : Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
2.14 : Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix ; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
2.15 : Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes ; Car nos vignes sont en fleur.
2.16 : Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; Il fait paître son troupeau parmi les lis.
2.17 : Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, Reviens !... sois semblable, mon bien-aimé, A la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes qui nous séparent.


Cantique 3

3.1 : Sur ma couche, pendant les nuits, J'ai cherché celui que mon cœur aime ; Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé...
3.2 : Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, Dans les rues et sur les places ; Je chercherai celui que mon cœur aime... Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé.
3.3 : Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée : Avez-vous vu celui que mon cœur aime ?
3.4 : A peine les avais-je passés, Que j'ai trouvé celui que mon cœur aime ; Je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché Jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère, Dans la chambre de celle qui m'a conçue. –
3.5 : Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. –
3.6 : Qui est celle qui monte du désert, Comme des colonnes de fumée, Au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens Et de tous les aromates des marchands ? –
3.7 : Voici la litière de Salomon, Et autour d'elle soixante vaillants hommes, Des plus vaillants d'Israël.
3.8 : Tous sont armés de l'épée, Sont exercés au combat ; Chacun porte l'épée sur sa hanche, En vue des alarmes nocturnes.
3.9 : Le roi Salomon s'est fait une litière De bois du Liban.
3.10 : Il en a fait les colonnes d'argent, Le dossier d'or, Le siège de pourpre ; Au milieu est une broderie, œuvre d'amour Des filles de Jérusalem.
3.11 : Sortez, filles de Sion, regardez Le roi Salomon, Avec la couronne dont sa mère l'a couronné Le jour de ses fiançailles, Le jour de la joie de son cœur. –


Cantique 4

4.1 : Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
4.2 : Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, Qui remontent de l'abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile.
4.3 : Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante ; Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile.
4.4 : Ton cou est comme la tour de David, Bâtie pour être un arsenal ; Mille boucliers y sont suspendus, Tous les boucliers des héros.
4.5 : Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle, Qui paissent au milieu des lis.
4.6 : Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, J'irai à la montagne de la myrrhe Et à la colline de l'encens.
4.7 : Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
4.8 : Viens avec moi du Liban, ma fiancée, Viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l'Amana, Du sommet du Senir et de l'Hermon, Des tanières des lions, Des montagnes des léopards.
4.9 : Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, Tu me ravis le cœur par l'un de tes regards, Par l'un des colliers de ton cou.
4.10 : Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée ! Comme ton amour vaut mieux que le vin, Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates !
4.11 : Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; Il y a sous ta langue du miel et du lait, Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
4.12 : Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée.
4.13 : Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Les troënes avec le nard ;
4.14 : Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l'encens ; La myrrhe et l'aloès, Avec tous les principaux aromates ;
4.15 : Une fontaine des jardins, Une source d'eaux vives, Des ruisseaux du Liban.
4.16 : Lève-toi, aquilon ! viens, autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent ! – Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu'il mange de ses fruits excellents ! –


Cantique 5

5.1 : J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait... – Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour ! –
5.2 : J'étais endormie, mais mon cœur veillait... C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : – Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. –
5.3 : J'ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J'ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?
5.4 : Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui.
5.5 : Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe répandue Sur la poignée du verrou.
5.6 : J'ai ouvert à mon bien-aimé ; Mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu. J'étais hors de moi, quand il me parlait. Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé ; Je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.
5.7 : Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée ; Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée ; Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
5.8 : Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous ?... Que je suis malade d'amour. –
5.9 : Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, Pour que tu nous conjures ainsi ? –
5.10 : Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; Il se distingue entre dix mille.
5.11 : Sa tête est de l'or pur ; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
5.12 : Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l'abondance.
5.13 : Ses joues sont comme un parterre d'aromates, Une couche de plantes odorantes ; Ses lèvres sont des lis, D'où découle la myrrhe.
5.14 : Ses mains sont des anneaux d'or, Garnis de chrysolithes ; Son corps est de l'ivoire poli, Couvert de saphirs ;
5.15 : Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres.
5.16 : Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem ! –


Cantique 6

6.1 : Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi.
6.2 : Mon bien-aimé est descendu à son jardin, Au parterre d'aromates, Pour faire paître son troupeau dans les jardins, Et pour cueillir des lis.
6.3 : Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; Il fait paître son troupeau parmi les lis. –
6.4 : Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, Agréable comme Jérusalem, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières.
6.5 : Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de Galaad.
6.6 : Tes dents sont comme un troupeau de brebis, Qui remontent de l'abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile.
6.7 : Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile...
6.8 : Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, Et des jeunes filles sans nombre.
6.9 : Une seule est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l'unique de sa mère, La préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse ; Les reines et les concubines aussi, et elles la louent. –
6.10 : Qui est celle qui apparaît comme l'aurore, Belle comme la lune, pure comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ? –
6.11 : Je suis descendue au jardin des noyers, Pour voir la verdure de la vallée, Pour voir si la vigne pousse, Si les grenadiers fleurissent.
6.12 : Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable Aux chars de mon noble peuple. –
6.13 (7:1) : Reviens, reviens, Sulamithe ! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. -Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe Comme une danse de deux chœurs ?


Cantique 7

7.1 (7:2) : Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, Oeuvre des mains d'un artiste.
7.2 (7:3) : Ton sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas ; Ton corps est un tas de froment, Entouré de lis.
7.3 (7:4) : Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle.
7.4 (7:5) : Ton cou est comme une tour d'ivoire ; Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, Près de la porte de Bath Rabbim ; Ton nez est comme la tour du Liban, Qui regarde du côté de Damas.
7.5 (7:6) : Ta tête est élevée comme le Carmel, Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ; Un roi est enchaîné par des boucles !...
7.6 (7:7) : Que tu es belle, que tu es agréable, ô mon amour, au milieu des délices !
7.7 (7:8) : Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes.
7.8 (7:9) : Je me dis : Je monterai sur le palmier, J'en saisirai les rameaux ! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes,
7.9 (7:10) : Et ta bouche comme un vin excellent,... – Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !
7.10 (7:11) : Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi.
7.11 (7:12) : Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages !
7.12 (7:13) : Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.
7.13 (7:14) : Les mandragores répandent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits, Nouveaux et anciens : Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.


Cantique 8

8.1 : Oh ! Que n'es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais, Et l'on ne me mépriserait pas.
8.2 : Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère ; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades.
8.3 : Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse ! –
8.4 : Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. –
8.5 : Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé ? – Je t'ai réveillée sous le pommier ; Là ta mère t'a enfantée, C'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour. –
8.6 : Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras ; Car l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l'Eternel.
8.7 : Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas ; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris.
8.8 : Nous avons une petite sœur, Qui n'a point encore de mamelles ; Que ferons-nous de notre sœur, Le jour où on la recherchera ?
8.9 : Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent ; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. –
8.10 : Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours ; J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
8.11 : Salomon avait une vigne à Baal Hamon ; Il remit la vigne à des gardiens ; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent.
8.12 : Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit ! –
8.13 : Habitante des jardins ! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre ! –
8.14 : Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates !




Site et boutique déposés auprès de Copyrightfrance.com - Toute reproduction interdite
© 2000-2024  LB
Tous droits réservés - Reproduction intégrale ou partielle interdite

Taille des
caractères

Interlignes

Cambria


Mot de passe oublié
Créer un compte BIBLE CHRISTIANISME JUDAÏSME & KABBALE RELIGIONS & PHILOSOPHIES ORIENTALES DICTIONNAIRE RELIGIEUX GÉNÉRAL PHILOSOPHIE & HUMANISME