Ce contenu est également classé dans le menu
Dictionnaire >> GénéralDictionnaire M. Bescherelle
Substantif féminin [Du latin epistola, lettre, dérivé du grec formé de vers et j'envoie]
Lettre, missive des anciens.
Les
épîtres de Cicéron. Les
épîtres familières.
Il compose un thème, madame, que je viens de lui dicter sur une
épître de Cicéron. (Molière)
Dans ce sens, on se sert également bien aujourd'hui du mot
lettre.
Etre familier commes les épîtres de Cicéron
: Proverbial et populaire
Etre d'une familiarité indiscrète, importune.
Epîtres des apôtres :
Partie du Nouveau Testament qui comprend les lettres adressées par les
apôtres aux fidèles de la primitive
Eglise.
Epîtres de
saint Paul.
Epîtres aux Thessaloniciens.
Epîtres aux
Galates.
Epîtres aux Corinthiens.
Epîtres aux Romains.
Epître aux Philippiens.
Epître aux Hébreux.
Epîtres à Timothée.
Epître aux
Ephésiens.
Epîtres catholiques :
Ainsi nommées parce qu'elles sont adressées à l'universalité
des fidèles.
Epître :
On se sert quelquefois, familièrement ou par plaisanterie, du mot
épître
en parlant d'une lettre oridnaire.
Recevoir une longue
épître, une ennuyeuse
épître. Accabler
quelqu'un de ses
épîtres.
Epître :
Pièce de vers en forme de lettre ou de discours adressé à
quelqu'un.
Epître héroïque.
Epître morale.
Epître familière.
Epître badine.
Epître satirique.
Epître légère.
Epître facile, aisée. Les
épîtres d'Horace. Les
épîtres de Boileau. Les
épîtres de
Pope.
Le poète Rousseau tombe dans le même défaut dans son
épître à ce même Racine. (Voltaire)
M. de Crouzes vient de nous donner une réfutation des
épîtres
de
Pope. (Jean-Jacques Rousseau)
Epître :
Morceau des
épîtres des apôtres, et quelquefois de l'Ecriture sainte, que le
prêtre récite ou que le sous-diacre chante à la messe, entre la collecte et le graduel.
La messe en était à l'
épître.
Le côté de l'épître :
Le côté droit de l'
autel, en
entrant dans le chur.
Se placer du
côté de l'épître. Le célébrant
se tient du
côté de l'épître.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 1155.