Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin [Du latin oblatus, offert] Histoire ecclésiastique
Celui qui en embrassant l'état monastique faisait en même temps à une communauté l'abandon de tous ses biens. La réception de ces
oblats apportait
d'immenses richesses aux
monastères. Ces
oblats étaient de véritables moines.
Enfant qui dès sa naissance était donné à un ordre, au choix des pères et des mères. Cette donation se faisait aussi par testament.
La cérémonie consistait à conduire l'
enfant auprès de l'
autel, où on lui enveloppait la main dans un des coins de la nappe : dès lors l'
enfant dévoué n'était plus libre de renoncer à la règle et à l'habit auxquels il avait été destiné.
Laïque qui, sans renoncer entièrement au siècle, et même sans prendre l'habit monastique, se retirait dans une communauté régulière à laquelle il donnait tous ses biens
à perpétuité, s'il s'engageait à y demeurer toujours, ou simplement une
jouissance, s'il se réservait la faculté de sortir de la maison.
Laïque qui non seulement se donnait lui et ses biens à un
monastère, mais se faisait encore serf de ce
monastère, lui et ses
enfants.
Anciennement, se disait d'un soldat qui, ne pouvant plus servir à cause de ses blessures ou de sa vieillesse, était logé, nourri et entretenu dans une
abbaye ou dans unu
prieuré de nomination royale. On l'appelait autrement
moine lai.
Droit que les
abbayes et les
prieurés à la nomination du roi payaient à l'hôtel des Invalides, au lien de nourrir un ancien soldat, comme ces maisons le devaient primitivement.
Oblats de saint Ambroise
Congrégation de
prêtres séculiers établis à Milan, en 1578, par saint Charles Borromée, et qui avait pour patron
saint Ambroise.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 676.