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Antipape Constantin II

(? - ?) - Antipape de 767 à 769
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      Constantin, antipape, fut élu par une faction séditieuse, après la mort de Paul Ier, en 767. Il était laïque, frère de Soton Toto, ou Toton, duc de Nepi, qui, à la tête de quelques brigands armés, l'installa avec violence au palais de Latran, et le fit consacrer de la même manière. C'était le premier exemple à Rome d'une pareille usurpation. Cet intrus resta en possession du saint-siège pendant treize mois. Il écrivit à Pépin pour lui faire approuver son élection, en cherchant à lui faire croire qu'il avait été élu sans son consentement et pour ainsi dire malgré lui, et n'en reçut point de réponse. Une nouvelle révolution détruisit le pouvoir de Soton, et mit pour un instant un autre intrus, nommé Philippe, à la place de Constantin, qui fut obligé de se cacher, avec un de ses frères, nommé Passif, dans l'oratoire de saint Césaire. Ces troubles durèrent jusqu'à l'élection d'Etienne III, le 06 août 763 ; mais les violences continuèrent ; Constantin fut tiré de sa retraite ; on le mit à cheval sur une selle de femme, avec de grands poids aux pieds, et, en cet état, on le mena au monastère de Celles-Neuves. Il en fut tiré quelques jours après. On lui arracha les yeux, et on le laissa dans cet état étendu dans la rue. L'année suivante, au mois d'avril 769, il fut traduit devant un concile, où on le condamna à faire pénitence le reste de ses jours. On annula toutes les ordinations et tous les autres actes faits pendant son intrusion. Il paraît que Constantin fut enfermé dans un monastère jusqu'à sa mort, dont on ignore l'époque. Le jésuite Gretser a publié les Lettres de cet antipape, avec celles de Grégoire III, Etienne Ier, Paul Ier, etc., Ingolstadt, 1613, in-4°. Duchesne les a aussi recueillies dans sa Collection des historiens de France ; mais, suivant Lambécius, Gretser a altéré le texte de ces lettres, dont le manuscrit, qu'on croit unique, se trouve à la bibliothèque de Vienne.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 9 - Page 97)




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