Oblation

Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif féminin [Du latin oblatio, fait de oblatus, offert] Religion
Action par laquelle on offre quelque chose à Dieu.
Jésus-Christ étant sur la croix, fit une oblation de lui-même à son père. (Encyclopédie)

Oblation :
Se dit aussi des choses qui sont offertes à Dieu. Les prêtres ne vivaient autrefois que d'oblations.
Le bien mal acquis qu'on offre à Dieu est une oblation qu'il rejette (Encyclopédie)

Oblation :
Particulièrement, Action du prêtre qui avant de consacrer le pain et le vin, les offre à Dieu, afin qu'ils deviennent par la consécration du pain et du vin. L'oblation est une partie essentielle du sacrifice de la messe. Les protestants, qui ne reconnaissent dans la messe ni la présence de Jésus-Christ ni le caractère de sacrifice, ont été obligés de supprimer l'oblation.

Oblation : Ancienne liturgie
La messe entière. C'est par l'oblation que commence ce qu'on a nommé autrefois la messe des fidèles.

Oblation : Ancienne coutume
Droit que les seigneurs levaient en certaines occasions.

Oblation : Antiquité romaine
Une des trois impositions que payaient les habitants des provinces. Les deux autres impositions étaient le canon et l'indiction.

Synonymes comparés : Oblation / Offrande :
Oblation se dit de ce qu'on offre à Dieu avec certaines cérémonies établies ; offrance, de ce qu'on offre à Dieu, à ses saints, à ses ministres dans le culte public.  M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 676.

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