Biographie universelle ancienne et moderne
Jean Mabillon,
bénédictin de la congrégation de St-Maur, et l'un des hommes les plus savants qu'elle ait produits, était né à St-Pierremont, village du
diocèse de
Reims, le 23 novembre 1632. Un de ses oncles, curé dans le voisinage, se chargea de sa première éducation, et l'envoya ensuite continuer ses études au
collège de
Reims, où il se distingua bientôt par la vivacité de son
esprit, sa modestie et son application à ses devoirs. Ses cours terminés, on lui fit obtenir une place au
séminaire, où il demeura trois ans, partageant son temps entre la lecture, la méditation et la prière ; il n'en sortit qu'avec la résolution d'embrasser la vie monastique, et il prononça ses vux à l'
abbaye de St-Rémi, au mois de septembre 1654.
Mabillon fut, presque aussitôt, chargé de la direction et de l'enseignement des novices ; mais l'ardeur avec laquelle il remplit ses nouvelles fonctions l'obligea de les discontinuer ; et celui qui était né pour faire d'importantes découvertes dans tous les genres de littérature se trouva presque réduit à n'oser penser. Ses supérieurs l'envoyèrent successivement dans différentes maisons,
espérant que les voyages et la distraction contribueraient plus que les
remèdes à son prompt rétablissement. Le prieur de
Corbie lui confia l'emploi de dépositaire, et ensuite de cellerier de l'
abbaye ; et
dom Mabillon trouva dans l'exercice de cette double charge une diversion utile.
Cependant son
goût pour la retraite lui faisait désirer
avec impatience de rentrer dans la vie commune ; et il fut envoyé à l'
abbaye de St-Denis, où on l'occupa pendant un an à montrer aux curieux le trésor et les tombeaux de nos rois.
Dom Luc d'
Achery continuait alors à St-Germain-des-Prés son grand Recueil historique, si connu sous le nom de
Spicilège ; il demanda quelqu'un pour l'aider dans ses recherches, et on jeta les yeux sur
Mabillon, qui, peu connu encore dans ce genre d'érudition, devait bientôt surpasser et laisser loin derrière lui tous ses premiers maîtres.
Mabillon fut chargé ensuite de publier une édition des
uvres de saint
Bernard, revue sur les anciens manuscrits ; et la manière dont il s'acquitta de ce travail important fit pressentir tout ce qu'on pouvait espérer de son zèle. Un autre ouvrage, qui l'intéressait plus particulièrement, réclama bientôt ses soins : c'est le Recueil des actes des saints de l'ordre de
saint Benoît, rangés de manière à former un
corps d'
histoire de cet ordre célèbre. L'examen attentif des chartes, des diplômes et des autres pièces historiques renfermés dans les archives de la congrégation, l'obligation de les déchiffrer, de les comparer et de les analyser, lui inspirèrent l'idée d'un travail entièrement neuf, et dont l'importance ne peut être appréciée que par ceux qui ont eu besoin de recourir aux manuscrits originaux et d'en discuter l'âge et l'authenticité. Il s'agit du grand
Traité de diplomatique de
Mabillon, ouvrage dont la publication forme une époque remarquable dans l'
histoire littéraire, et qui suffirait seul pour assurer à son auteur une réputation immortelle. Colbert, à qui l'on parla de cet ouvrage, fit offrir à l'auteur une pension de deux mille livres ; mais l'humble reigieux répondit qu'il n'avait aucun besoin, et refusa la récompense due à ses utiles travaux avec une fermeté qu'on ne put vaincre.
Quelque temps après, il fut envoyé en Allemagne par ordre du roi, pour rechercher dans les archives et les bibliothèques les pièces les plus propres à enrichir l'
histoire de France et celle de l'
Eglise, il n'y resta qu'environ cinq mois : et l'on ne saurait imaginer tout ce qu'il rassembla de pièces utiles et curieuses dans un aussi court espace de temps. Il ne borna pas là ses soins ; il indiqua aux savants plusieurs morceaux intéressants restés inconnus jusqu'alors même à ceux qui les gardaient, et parmi lesquels on ne peut se dispenser de citer la
Chronique de Trithème, publiée depuis par les moines de St-Gall. Il s'était acquitté avec trop de succès de la commission que l'on venait de lui confier pour qu'on ne souhaitât pas qu'il fit une semblable revue des bibliothèques de l'Italie. Sur la proposition de Le Tellier,
archevêque de
Reims, il reçut une mission pour ce pays et fut présenté avant son départ à
Louis XIV, près duquel il fut introduit par ce
prélat et par Bossuet. « Sire, dit l'
archevêque, j'ai l'honneur de présenter à Votre Majesté le plus savant homme de votre royaume. Dites aussi le plus humble, » ajouta Bossuet, qui avait cru qu'il y avait à son endroit une intention malicieuse chez Le Tellier.
Mabillon partit donc pour l'Italie, accompagné de
dom Germain, et son séjour dura quinze mois (du 1er avril 1685 au 02
juillet 1686). Il rapporta près de 4000 volumes pour la bibliothèque du roi. Ses lettres et celles de
dom Germain, écrites d'Italie, renferment de curieux détails sur son voyage. La célébrité de son nom, répandue par sa
Diplomatique, l'y avait devancé. Il fut reçu avec empressement par le
cardinal Chigi. De Rome il se rendit à Naples et au mont Cassin. L'accueil qu'il reçut dans cette ville n'y fut pas moins flatteur. Le vice-roi lui envoya un de ses carrosses et lui fit offrir un bouquet par un page. Il revint ensuite à Rome. Mais les opinions
gallicanes de
Mabillon qui avaient été secrètement dénoncées par Norris, inspiraient quelque défiance au
Vatican. Il quitta la ville éternelle sans avoir pu recevoir la bénédiction du pape.
Mabillon, en effet, aimait la
liberté de la critique
; il avait horreur du
probabilisme, et il condamnait le caractère
idolâtrique
que prend en Italie le culte des images. Cependant il fut consulté officiellement
par la congrégation de l'Index sur son sentiment touchant les ouvrages
d'lsaac Vessius, d'Hornius, de Colvius, de Scotanus, relativement à la question de l'universalité du
déluge, de l'âge du monde et au calcul de la version des Septante. De retour en France, à peine avait-il publié le
Museum italicum, qu'il donna une nouvelle édition des
uvres de saint
Bernard, augmentée de quelques pièces inédites et de plusieurs remarques. Ses supérieurs l'engagèrent alors à émettre son avis sur une question de la plus haute importance pour eux, et qui divisait les
esprits ; il s'agissait de savoir si les moines peuvent s'appliquer aux études. Le célèbre abbé de
Rancé soutenait la négative ;
Mabillon prouva par l'exemple et l'autorité des Pères, et par la pratique constante des plus anciens
monastères, la nécessité et l'obligation de l'étude pour les
religieux. L'abbé de la Trappe répondit, et le public s'aperçut que les deux
illustres adversaires n'étaient pas éloignés du même sentiment, puisque l'un ne condamnait que les connaissances frivoles et que l'autre ne conseillait que les études sérieuses.
Cette contestation apaisée,
Mabillon fut invité à reprendre la plume et à s'occuper de la rédaction des
Annales générales de l'ordre de saint Benoît.
Son âge avancé et sa santé affaiblie par de longs travaux ne purent l'engager à refuser cette nouvelle tâche ; il avait déjà publié les premiers volumes de cet important ouvrage lorsqu'il fut attaqué d'une rétention d'urine ; il n'avoua cette incommoditéu que lorsqu'il n'y avait plus de remède ; il souffrit pendant trois semaines avec une patience inaltérable les douleurs les plus aiguës, et mourut le 27
décembre 1707, assisté de l'abbé Renaudot, à l'
abbaye de St-Germain-des-Prés, âgé de 75 ans.
Le
pape Clément XI, en apprenant la mort de
Mabillon, écrivit qu'un homme qui avait si bien mérité des lettres et de l'
Eglise devait être inhumé dans le lieu le plus distingué, puisque les savants ne manqueraient pas de demander où reposaient ses cendres :
Ubi posuistis eum (1) ? Mais le monument que le pape se proposait de faire élever était contraire à l'usage de la congrégation.
Mabillon avait été nommé membre honoraire de l'Académie des inscriptions en 1701. De Boze y prononça son
Eloge, inséré dans le tome 1er des
Mémoires
de cette savante compagnie, et réimprimé a la fin du tome 3 de la
nouvelle édition de la
Bibliothèque historique
de France, n° 27.
La liste des ouvrages de
dom Mabillon fera connaître, mieux que ne le pourraient les plus magnifiques éloges, les services qu'il a rendus à la
religion et aux lettres, et les droits qu'il conservera éternellement à la reconnaissance de la postérité. On ne répétera
pas ce qui a déjà été dit à l'article de saint
Bernard, de l'édition donnée par
Mabillon des
uvres de ce Père ; c'est la seule qui mérite d'être consultée des savants. Mais on a de lui :
1° Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti in sæcularum classes distributa,
Paris, 1668-1702, 9 vol. in-fol. La réimpression de
Venise, 1733, est moins belle et moins estimée. On conservait en manuscrit, à l'
abbaye St-Germain-des-Prés, un 10ème volume qui aurait complété l'ouvrage. D'
Achery et Chantelou avaient transcrit et rangé une partie des pièces qui composent cette collection ; les notes et les dissertations que
Mabillon y a jointes jettent un grand
jour sur une infinité de coutumes du
moyen-âge et éclaircissent un grand nombre de points historiques. Les
Préfaces qu'il a mises en tête de chaque volume sont autant de chefs-d'uvre de méthode, de
clarté et d'érudition ; elles ont été réimprimées séparément avec le traité
De cursu gallicano, ou de l'ancien
bréviaire, extrait de la liturgie
gallicane,
Rouen, 1732, in-4°.
2° Vetera analecta,
Paris, 1675-1685, 4 vol. in-8°. Le 4ème volume contient la relation du voyage de
Mabillon en Allemagne, et une partie des pièces qu'il y avait recueillies. La
Barre en a donné une seconde édition augmentée, ibid., 1723, in-fol., qu'on joint ordinairement au
Spicilège, de
dom d'
Achery. Le nouvel éditeur a disposé ce recueil d'une manière plus méthodique, et y a joint des tables qui facilitent beaucoup les recherches. Il a rassemblé à la fin quelques petits ouvrages de
dom Mabillon devenus rares : la dissertation
De pane eucharistico asymo, dans laquelle l'auteur soutient, contre le sentiment du P. Sirmond et du
cardinal Bona, que le pain azyme était en usage dans l'
Eglise avant le schisme de Photius ; la Lettre publiée sous le nom d'
Eusèbe Romain, sur le
Culte des saints inconnus. Cette lettre fut déférée à la congrégation de l'Index, parce que
Mabillon s'y était élevé, avec sa franchise ordinaire, contre quelques pratiques abusives qu'il avait remarquées pendant son séjour à Rome ; il en donna une nouvelle édition, dont il retrancha les passages qui avaient déplu, et évita ainsi une condamnation que les
juges eux-mêmes n'auraient prononée qu'à regret ; cette lettre a été traduite en français par l'abbé A. Le Roi.
3° Animadversiones in Vindicias Kempenses R. P. (Testelette),
Paris, 1677, in-8° ; ibid., 1712, et dans les
uvres posthumes.
Mabillon y soutient le sentiment de
dom Delfau qui attribuait le livre de l'
Imitation de Jésus-Christ à Jean Gersen. Il y défend l'ancienneté de plusieurs manuscrits de l'
Imitation, produits devant l'
archevêque de
Paris en 1671 ; il distingue surtout le manuscrit de
Grammont, qu'il appelle
Codex omnium antiquissimus, et qui est au moins, suivant l'avis de Gence, qui l'a pris pour base de son édition latine, le plus ancien des manuscrits de l'
Imitation, avec les quatre livres.
4° De re diplomatica libri VI, in quibus quidquid ad veterum instrumentorum antiquitatem, materiam, scripturam et stilum, etc., explicatur et illustratur,
Paris, 1681, in-folio. Ce volume reparut avec un
frontispice de 1709, quelques additions dans les derniers feuillets, et un
Appendice de
dom Ruinart ; il faut y
joindre un
Supplément de 1702, in-fol., dont il n a été fait aucun usage dans la réimpression partielle de 1709 (Voyez la
Bibliographie de Debure, n° 5940). L'ouvrage a été réimprimé avec de nouvelles dissertations et des notes, par le
marquis de Bomba, Jean Adimari, etc., Naples, 1789, 2 vol. in-fol. Cette édition, assez bien exécutée, est rare en France. Le
Traité de diplomatique de
Mabillon sera toujours un livre précieux pour les savants ; et si la connaissance des manuscrits a fait quelques progrès depuis ce siècle, c'est uniquement à cet ouvrage qu'on en est redevable. Il y avait vingt-deux ans qu'il jouissait d'une approbation presque universelle, lorsqlue le P. Germon entreprit de prouver que les cartes et les titres dont
Mabillon avait fait usage pour établir les règles de critique qui servent à démêler l'âge et le caractère d'authenticité d'un manuscrit, n'étaient point eux-mêmes à l'abri du soupçon de fausseté, et que par conséquent les règles qu'il donne sont très insuffisantes.
Mabillon lui répondit par le
Supplément dont on vient de parler : mais le P. Germon ne se tint pas pour battu ; et ses répliques successives donnèrent lieu à une guerre littéraire à laquelle prirent part plusieurs écrivains français et italiens, entre autres
dom Constant,
dom Ruinart et Fontanini. On peut consulter l'
Histoire des contestations sur la diplomatique, attribuée à Raguet.
5° De liturgia gallicana
libri tres,
Paris, 1685 ; ibid., 1729, in-4°. Le savant auteur
s'attache à prouver dans le 1er livre que l'étude de la liturgie
est utile, particulièrement pour confirmer la
perpétuité
de l'
Eglise catholique ; il donne ensuite les règles de la liturgie
gallicane,
dès les temps les plus reculés, et la compare avec la liturgie mozarabe.
Le 2ème livre contient un ancien Lectionnaire que
Mabillon avait découvert
dans la bibliothèque de la célèbre
abbaye de Luxeul, et qu'il
fait remonter au VIIème siècle ; enfin, le 3ème livre renferme
les Missels gothique, francique et ancien
gallican, et un Traité de la
récitation du
bréviaire dans l'
Eglise primitive.
6° Musum italicum
seu collectio veterum scriptorum ex bibliothecis italicis eruta,
Paris, 1687-89, 2 vol. in-4° ; 2ème édition, ibid., 1721, 2
vol.
Dom M. Germain, qui avait accompagné
Mabillon dans son voyage en Italie,
a eu part aussi à la rédaction de cet ouvrage. Pendant son séjour
à Rome,
Mabillon, accompagné de
dom Germain, offrit l'ouvrage sur
la liturgie
gallicane à la reine Christine, qui avant de l'agréer
se l'était fait remettre et l'avait lu. Elle manifesta aux deux
religieux
un vif mécontentement du titre de
Sérénissime qui
lui était donné, mais mit sa bibliothèque à leur
disposition.
7° Traité des
études monastiques, ibid., 1691.
Réflexions sur la réponse de l'abbé de la Trappe, ibid., 1692, 2 vol. in-4°, ou 4 vol.
in-12. Cet ouvrage estimable a été traduit en latin et en italien ; mais les deux versions ont souffert des retranchements
assez considérables.
8° Annales ordinis S. Benedicti, in quibus non modo res monasticæ sed etiam ecclesiasticæ historiæ non minima pars continetur,
Paris, 1713-39, 6 vol. in-fol. Ce savant ouvrage, commencé par
Mabillon, fut continué par son confrère
dom Ruinart, qui ne lui survécut que deux ans. Le 5ème volume fut publié par
dom Massuet, qui l'a fait précéder de la vie abrégée des deux auteurs ; et le 6ème a été mis au
jour par
dom Martène, qui y a joint des additions et des corrections pour les volumes précédents. La réimpression de Lucques, 1736, contient, dit-on, quelques augmentations.
9° Ouvrages posthumes de
dom Mabillon et de
dom Ruinart,
Paris, 1724, 3 vol. in-4°. Ce recueil, par
dom V. Thuilier, ne renferme pas seulement les écrits que
Mabillon avait laissés inédits ; l'éditeur y a réuni beaucoup de morceaux déjà connus et qui étaient devenus rares. Le 1er volume contient plusieurs pièces relatives à l'auteur de
l'
Imitation de Jésus-Christ, à la Dissertation sur les azymes, au Culte des saints inconnus, aux Etudes monastiques, et des Lettres de
Mabillon à ses amis, avec les réponses. On trouve dans le 2ème volume la relation (en latin) du voyage que
Mabillon fit dans la
Bourgogne en 1682 ; un Discours sur les anciennes sépultures de nos rois, lu à l'Académie des inscriptions, et quelques petits écrits moins importants. La 2ème partie de ce volume et la 3ème appartiennent à
dom Ruinart
(2). Le 3ème volume du Recueil des
historiens de France contient deux Dissertations de
dom Mabillon, l'une sur l'année de la mort de
Dagobert Ier et de son fils Clovis ; l'autre sur l'année de l'ordination de Didier,
évêque de
Cahors. M. Valery, éditeur de ses Lettres, a fait remarquer à propos de ses
Réflexions sur les prisons des ordres religieux, insérées au tome 2 de ses
uvres posthumes, que
Mabillon doit être considéré comme ayant eu la première idée de l'emprisonnement cellulaire, système pénitentiaire dont il propose le plan dans cet ouvrage. On peut consulter pour plus de détails, outre les ouvrages déjà cités dans cet article, la
Vie de Mabillon, par
dom Ruinart,
Paris, 1709,
in-12, traduction en latin par
dom Claude de Vic,
Padoue, 1714, in-8°. Une
Notice historique sur Mabillon, par Labouderie,
Paris, sans date (1815), in-8° ; l'
Histoire de dom Mabillon et de la congrégation de St-Maur, par M.
Chavin de
Meulan,
Paris, 1843,
in-12. Les
Mémoires de Niceron, t. 7 ; le
Dictionnaire de Chaufepié ; la
Bibliothèque des auteurs de la congrégation de St-Maur, par
dom Lecerf, et l'
Histoire littéraire de cette congrégation, par
dom Tassin. Le portrait de
Mabillon a été gravé de différents formats.
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(1) Les cendres de
dom Mabillon avaient été, pendant la révolution, déposées au musée des monuments français, d'où on les a reportées solennellement, le 26
février 1819, à l'
église de St-Germain-des-Prés ; et l'on a donné le nom de ce savant
religieux à une des rues voisines.
(2) Lédition des
uvres posthumes de
dom Mabillon, par Thuillier, doit être complétée par la
Correspondance inédite de Mabillon et de Montfaucon donnée par M. Valery,
Paris, 1846, 3 vol. in-8°, suivie des Lettres indédites du P.
Quesnel, accompagnées de notices, d'éclaircissements et d'une table analytique.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 25 - Pages 581-584)