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La Toison d'Or

Baron H. Kervyn Lettenhove
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      En 1429, Philippe le Bon a dépensé plus de 6000 salus pour les fêtes données à Bruges ; en 1490, un Chapitre tenu à Malines coûte à Philippe le Beau 6000 livres de 40 gros de Flandre, dont 1500 pour le banquet et 2300 pour les manteaux du Chef et Souverain de l'ordre.

      Ce dernier chiffre est une preuve nouvelle du penchant des ducs de Bourgogne pour la pompe et la richesse de leurs costumes. Comme les souverains du moyen-âge, ceux-ci aimaient à briller par la splendeur et la variété de leurs vêtements et de leurs manteaux. Leur luxe avait fait des orfèvres, les aides et les associés de leurs tailleurs. Aussi, est-ce avec raison qu'on a dit que « orfèvres, haulmiers, armuriers, brodeurs, tapissiers, décorateurs, vécurent dans le paradis des artisans pendant tout ce siècle Bourguignon » (45), époque où les vêtements disparaissaient sous les broderies et les pierreries et où on s'harnachait d'orfèvrerie ». Or, ces orfèvres, armuriers étaient des artistes, tout comme les peintres décorateurs qui avaient nom : Roger van der Weyden, Daret, etc. ; tout comme les brodeurs qui pour pinceaux avaient une aiguille.

      Il est facile de deviner l'essor qu'un pareil luxe donnait à tous 1es métiers d'art et, comme le dit un historien qui a consciencieusement étudié cette époque, « il serait impossible de nier sans une grande injustice que les richesses presque fabuleuses dont disposait la maison de Bourgogne servirent constamment aux progrès de la science et l'art... » (46). Il est bien certain « que cette dynastie n'eût et qu'elle n'aura probablement jamais d'égale dans les annales des nations, au point vue de toutes les branches de l'intelligence et de l'art qui se développaient vigoureuses et fortes autour d'un tronc sans cesse fécondé par ses bienfaits » (47).

      Les joûtes, les tournois, les festins et les brillants cortèges que nous avons décrits n'étaient cependant pas ce qui réjouissaient le plus les chevaliers de la Toison d'or. « Les vraies fêtes de l'ordre, a écrit très justement le prince de Ligne, étaient les batailles ». « Tels les faucons pèlerins qui ont longtemps séjourné, ont grand désir de voler, chevaliers désiraient trouver faits d'armes » (48).

      Marchant à l'ennemi, les chevaliers se sentaient vraiement à leur affaire qui était de conquérir de la gloire par leur bravoure chevaleresque et de montrer leur dévouement à leur prince en risquant leurs vies pour lui. « Fière chose était, raconte un chroniqueur, que de les voir rassemblés en face de l'ennemi... La fierté de leur ordre, leur noblesse, le resplendissement de leurs armures, la contenance de leurs étendarts et de leurs enseignes étaient suffisants pour ébahir et troubler le plus hardi du monde ». Entre eux règnent à la fois l'émulation la plus grande et la fraternité la plus touchante.

      Avant les batailles, c'est le héraut d'armes, Toison d'or, qui a l'honneur de faire entendre la belle proclamation suivante :
     « S'il est quelque écuyer qui veuille devenir chevalier, je le conduirai devant l'ennemi ». Et c'est aux Adolphe de Clèves, aux Lannoy, aux Croy, aux Lalaing, aux Ternant et St Pol, tous chevaliers de la Toison d'or, que les jeunes écuyers, avides de gloire, s'adressent.

      Dès que la bataille s'engage, parmi ces chevaliers dont l'épée est si vaillante que son contact a suffi pour anoblir, s'élève une rivalité sans pareille : c'est à qui s'élancera le plus loin dans les rangs ennemis. Mais dès que l'un d'eux est en péril, la rivalité se transforme en admirable fraternité d'armes et chacun risque sa vie, sans hésitation, pour voler au secours du combattant menacé dont la poitrine porte à découvert la noble Toison.

      Que d'exemples à citer ! Cette bravoure est si grande que l'on n'écoute plus les ordres des chefs et le signal de l'attaque : « Chacun se veut avancer et cuide bien faire pour acquérir honneur ».

      C'est Jacques de Luxembourg qui s'élance seul dans les rangs épais des Gantois, qui a son cheval tué sous lui et échappe à la mort à force de vaillance !

      C'est le bâtard Corneille de Bourgogne qui, après quantité de prouesses dont la tendresse particulière du duc Philippe avait été la récompense, périt (49) en voulant conquérir à la bataille de Basele (16 juin 1452) la grande bannière de Gand !

      Faut-il citer encore Jacques de Lalaing, ce « chevalier que Dieu avait doué de tous les dons », qui était « beau comme Paris, pieux comme Enée, sage comme Ulysse le Grec, qui était généralement débonnaire et humble, mais en bataille, contre ses ennemis, avait l'ire d'Hector le Troyen ? » Car ce chevalier doux, aimable, courtois, large aumônier et pitoyable en temps de paix, était d'un courage sans égal à la guerre. A la journée d'Hulst, il a trois cheveaux tués sous lui. A Lokeren presque seul, il met pied à terre pour assurer la retraite des siens, en arrêt l'ennemi. Et cet autre jour où, avec quelques valeureux chevalier, il avait pénétré si profondément au milieu des hommes d'armes gantois que ceux-ci « quand ils virent le dit sire Lalaing avec si peu de gens, se férirent dessus. Et il eut plus à faire qu'à se défendre par devant, mais il fit tant par sa grande prouesse et la vaillance qui était en lui qu'il sauva tout. » (50)

      Aussi le courage de J. de Lalaing était-il si connu que dans les combats, c'était surtout contre lui que se portait la fureur des ennemis. A une de ces batailles, ils étaient parvenus à l'environner de toutes parts ; il allait périr lorsqu'un valet de sire de Hornes s'élança au milieu des piques qui le menaçaient et réussit à le dégager. Mais à ce moment, il fut lui-même frappé à la tête d'un coup de massue. Alors commença une lutte digne du plus illustre chevalier de ce siècle. Jacques de Lalaing à peine arraché à une mort imminente, ne songeait qu'à la braver de nouveau afin de sauver ce pauvre valet. Enfin quelques chevaliers les aperçurent et les dégagèrent tout deux » (51).

      Les infortunés Gantois n'avaient pas tort de lui porter quelque rancune, car lorsque devant les piques que présentent bravement les milices qui défendent la liberté communale de cette ville, les gens d'armes duc Philippe hésitent, c'est Jacques de Lalaing qui éperonnant son coursier, d'un effort aussi vigoureux qu'audacieux ouvre la brèche que ses compagnons élargissent.

Ce modèle et ce héros de la chevalerie est ainsi toujours au premier rang et lorsqu'il meurt à trente deux ans, on ne compte plus ses exploits !


      Les Chefs et Souverains de l'ordre donnent, du reste, l'exemple du courage et montrent le chemin de l'honneur.

      Pendant une bataille contre les Gantois, Philippe le Bon voyant quelques-uns des siens enveloppés par l'ennemi sur l'autre rive de l'Escaut, se jette sans hésiter dans une barque avec son fils, avec Robert de Clèves et le bâtard de Bourgogne pour voler à leur secours.

      En général, le Duc ne se contentait de par courir le front des troupes, en les exhortant à bien combattre : dès qu'il voyait les rebelles devant lui, sans prendre de conseils, il s'élançait. Il croyait devoir le faire comme Chef et Souverain de la Toison d'or. « Il était, dit Olivier de la Marche en racontant une de ses victoires, richement armé et monté et moult bel et chevaleureux chevalier ; et certes quand les ennemis le voyaient s'avancer vers eux, d'abord ils s'arrêtaient devant sa noble personne. Mais aussitôt après, lui couraient sus bien âprement ; et le bon Duc, qui fut un des plus vaillants chevaliers de son temps, se défendait contre eux en homme chevalereux, tout plein d'ardeur et de prouesse. Et. un jour les Gantois attaquèrent le noble prince de grand et félon courage, mais sans le faire reculer bien qu'ayant blessé son cheval en plusieurs endroits ».

      Plus d'une fois, du reste, le Duc s'engage si fort dans des mêlées qu'on craint pour ses jours. C'est ainsi qu'à la bataille de Gavre, il poussa lui-même son cheval au delà d'un fossé qui arrêtait ses hommes d'armes et que défendaient les Gantois, mais il est aussitôt entouré et son écuyer à toutes les peines à élever son pennon en signe de détresse. Ce signal a été remarqué toutefois par le comte de Charolais qui courageusement délivre son père !

      Ah ! c'est que Charles mérite bien son nom de Hardi !

      Tout jeune, il avait voulu suivre son père dans ses expéditions, mais la guerre était devenue si dangereuse que Philippe le Bon, écoutant le conseil des chevaliers Bourguignons qui le suppliaient de mettre à l'abri de « toute mauvaise fortune » l'héritier unique de tous ses pays, l'avait sous un prétexte quelconque renvoyé à Bruxelles auprès de sa mère. Le Comte de Charolais n'y voulait pas rester et sa mère, non seulement l'approuva mias lui tint ce discours digne d'une Romaine : « mon fils, puisque Monseigneur votre père est en guerre pour son honneur, hauteur et sa seigneurie garder, je vous prie d'aller le rejoindre dès demain matin ; et en quelque lieu qu'il soit, sans craindre la mort ou n'importe quoi, ne vous éloignez pas de sa personne et soyez le plus près possible de lui. »

      Avant sa première bataille, il se fait remarquer en montrant bien à tous que « le cœur lui disait qu'il était né prince et devait conduire les autres. »

      Bientôt sa témérité est telle dans les combats que les sentiments héroïques d'Isabelle de Portugal faiblissent devant ses craintes maternelles. Elle l'appelle et fait tout au monde pour le retenir auprès d'elle, mais « ce fut inutilement qu'elle allégua les volontés du Duc et les nécessités politiques. Le Comte de Charolais ne voulut rien entendre. Il répondit à sa mère qu'il valait mieux que les Etats dont sa naissance lui assurait l'héritage, le perdissent jeune que de leur conserver un prince sans courage et sans honneur ; et il repartit pour l'armée ! » (52) Il avait pris pour la vie des camps un amour extrême. (53) Au séjour des villes et des châteaux, il déclarait préférer celui de la tente : « à l'exemple du lion qui ne quiert pas les bois, mais se boute dn plein champs. »

      Maximilien a également laissé des traits de grande bravoure. Quant à Charles-Quint, sa témérite sur les champs de bataille est telle que les chevaliers de la Toison d'or, réunis en Chapitre, lui reprochent de trop s'exposer ! Bel éloge dont la portée peut se mesurer à la bravoure habituelle de ceux qui le prononcèrent !

      Que de noms encore on pourrait citer parmi les chevaliers de la Toison d'or qui entourent le grand Empereur ou suivent ses exemples ! Egmont, l'héroïque vainqueur de St-Quentin et de Gravelines, don Juan, le triomphateur des Turcs à Lépante, et ces d'Arenberg, dont trois moururent de génération en génération sur le champ de l'honneur ! Et ce J. de Ligne qui, à la bataille de Winschoten, expire en rendant au Comte de Nassau le coup mortel qu'il a reçu ! Que de noms et de noms encore !


      Mais revenons à l'époque des ducs de Bourgogne et remarquons avec le Prince de Ligne, qu'au XVème siècle presque tous les chevaliers de la Toison d'or meurent en combattant. Tel ce duc de Gueldre, « abattu et non secouru de ses gens, qui avant de mourir, se deffendi de ung tronc de lance tant qu'il fit émerveillier les plus courageux... » Pauvre duc « qui était très mignot et très bel, car devant le jour de sa mort plusieurs damoiselles et autres voyant la beauté de son visage, avec la façon de son corps et le ahournement de ses cheveux passant les épaules, doulcs comme soie, blonds et luissant comme or de cipre, pleuraient sa mort, car nature a mis en féminen sexe coeur piteux, délicieux et benin ».

      On a pu, en parlant de ce temps héroïque, écrire avec vérité « que les corps de ces braves chevaliers, glorieux débris épars sur tous les champs de bataille, rappelaient ces monuments funèbres placés par les anciens au bord des routes que suivaient les triomphateurs ». (54)

Portrait de Guillaume de Croy, seigneur de Chièvres (XVIème siècle) - Ecole néerlandaise du XVIème siècle (Musée Royal de Bruxelles)      Enfin « si parmi eux, il en étaient quelques-uns à qui il fut donné de finir, à l'ombre du foyer domestique, une vie abrégée par les fatigues, leur mort même empruntait aux souvenirs de leurs exploits un caractère héroïque et belliqueux qui commandait l'admiration » (55).

      L'antiquité ne nous a rien laissé de plus beau que ce récit de Brantôme :

      Il s'agit de Maximilien d'Egmont, Comte de Buren, un des plus illustres chevaliers de la Toison d'or et des meilleurs capitaines de son temps. « Ce comte de Buren, dit le chroniqueur, mourut à Bruxelles et fit la plus belle mort de laquelle on ouyt jamais parler au monde. Ce chevalier de la Toison d'or tomba soudainement malade au lict, » de quelque effort qu'il eust faict en avallant ces grands verres de vin à la mode du pays, carrousant à outrance, soit que les parties de son corps fussent vitiées ou autrement. André Vesalius, médecin de l'empereur Charles, l'alla incontinent visiter et luy dict franchement, après luy avoir tasté le pouls, que dans cinq ou six heures, pour le plus tard, il lui falloit mourir, si les règles de son art ne faillissaient en luy ; par quoy luy conseilla, en amy juré qu'il luy estoit, de penser à ses affaires : ce qui advint comme le médecin l'avoit prédict. Le comte fit la plus belle mort de laquelle on ayt jamais ouy parler depuis que les roys portent couronnes ; car le comte, sans s'estonner aucunement, fit appeller les deux plus grands amis qu'il eust, à sçavoir l'évesque d'Arras, despuis cardinal de Granvelle, qu'il appelloit son frère d'alliance, et le comte d'Aremberg, son frère d'armes, pour dire adieu. En ces cinq ou six heures, il fit son testament, il se confessa et et receut le Saint Sacrement. Puis, se voulant lever, fit apporter les plus riches, les plus beaux et les plus somptueux habits qu'il eust, lesquels il vestit ; se fit armer de pied en cap des plus belles et riches armes qu'il eust, jusques aux esperons ; chargea son collier et son grand manteau de l'ordre, avec un riche bonnet à la polacre, qu'il portoit en teste pour l'aymer plus que toute autre sorte de chapeau, l'espée au costé ; et ainsy superbement vestu et armé, se fit porter dans une chaire en la salle de son hostel, où il y avoit plusieurs couronnels de lansquenets, gentilshommes, capitaines et seigneurs flamans et espagnols, qui le vouloient voir' avant mourir, parce que le bruit vola par toute la ville que, dans si peu de temps, il devoit estre corps sans âme. Porté en sa salle, assis en sa chaire, et devant luy sa salade enrichie de ses panaches et plumes, avec les gantelets, il pria ses deux frères d'alliance de vouloir faire appeler tous ses capitaines et officiers, qu'il vouloit voir pour leur dire adieu à tous, les uns après les autres : ce qui fut faict. Vinrent maistres d'hostel, pages, valets de chambres, gentilshommes servans, pallefreniers, lacquais, portiers, sommeliers, muletiers et tous autres, auxquels à tous (pleurans et se jettans à ses genoux) il parla humainement, recommandant ores cestuy-cy, ores cestuy-là, à M. d'Arras, pour les récompenser selon leurs mérites, donnant à l'un un cheval, à l'autre un mullet, à l'autre un lévrier ou un accoustrement complet des siens, jusques a un pauvre fauconnier, chassieux, bossu, mal vestu, qui ne sçavoit approcher de son maistre pour luy dire adieu, comme les autres de la maison avoient faict, pour estre mal en ordre, fut aperçeu par le comte, dernier les autres, pleurer chaudement le trespas de son bon maistre et fut appelé pour venir à luy : ce que fit le faulconnier, lequel son maistre consola ; et si l'interrogea particulièrement comme se portoient tels et tels oiseaux qu'il nourrisoit, puis, tournant sa face vers l'évesque d'Arras, luy dict : Mon frère, je vous recommande ce mien fauconnier ; je vous prie de mettre sur mon testament que j'entends qu'il ayt sa vie en ma maison tant qu'il vivra. Hélas ! le petit bonhomme m'a bien servy, comme aussy il avoit faict service à feu mon père, et a esté mal récompensé. Tous les assistans, voyans un si familier discours d'un si grand seigneur à un si petit malotru, se mirent à pleurer de compassion. Puis, ayant dict adieu à tous ses officiers et serviteurs et leur ayant touché la main, il demanda à boire à ce godet riche où il faisoit ses grands carroux avec les couronnels quand il estoit en ses bonnes ; et de faict voulut boire à la santé de l'Empereur son maistre. Fit lors une belle harangue de sa vie et des honneurs qu'il avoit receus de son maistre, rendit le collier de la toison au comte d'Aremberg pour le rendre à l'Empereur, but le vin de l'estrier et de la mort, soutenu soubs les bras par deux gentilshommes, remercia fort l'Empereur, disant, entre autres choses, qu'il n'avoit jamais voulu boire en la bouteille des princes protestans, ny volter face à son maistre, comme de ce faire il en avait été fort sollicité, et dit encore plusieurs belles paroles, dignes d'éternelle mémoire. Finalement sentant qu'il s'en alloit, il se hasta de dire adieu à l'Evesque d'Arras et au Comte d'Aremberg les remerciant du vray office d'amy que tous deux luy avaient faict à l'article de la mort. Il dit adieu de même à tous les braves gentilshommes qui étaient là.... Ainsi superbement vestu et armé mourut ce noble chevalier de la Toison d'or. »

      La façon dont les chevaliers de la Toison d'or se distinguaient dans les tournois et les joûtes, l'éclat qu'ils apportaient dans les fêtes, la sagesse de leurs conseils dans les délibérations, leur « chevaleureuse » bravoure dans les combats, enfin leur héroïsme en face de la mort, disent assez avec quelle conscience et quelle fidélité aux intentions élevées de Philippe le Bon, ceux-ci recrutaient leurs nouveaux confrères.


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(45)  Fierens-Gevaert.

(46)  Le Comte de Laborde.

(47)  Histoire de Flandre, par le baron Kervyn de Lettenhove.

(48)  Froissart.

(49)  La Duchesse de Bourgogne le fit enterrer à Ste-Gudule, à Bruxelles, avec de grands honneurs, dans le tombeau des descendants légitimes des princes de Brabant et de Bourgogne.

(50)  Chroniques de J. de Lalaing.

(51)  Histoire de Flandre, par le baron Kervyn de Lettenhove, t. V, 389.

(52)  Histoire de Flandre, par le baron Kervyn de Lettenhove, t. V, 477.

(53)  Ce penchant en se développant le conduisit à .

(54)  Histoire de Flandre, par le baron Kervyn de Lettenhove, t. VI, 132.

(55)  Histoire de Flandre, par le baron Kervyn de Lettenhove, t. VI, 133.




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